Dans la jungle de Papouasie-Nouvelle-Guinée, le pape François en visite au « bout du monde »SportuneBébés et MamansMinutes Maison

Une visite aux « périphéries » du monde. Le a effectué dimanche un déplacement historique dans la jungle de Papouasie-Nouvelle-Guinée. A Vanimo, commune rurale et reculée, le pape François a choisi de rencontrer, dimanche, quelque 20.000 personnes, venues de différentes provinces.

Parmi eux, ils sont des centaines à avoir marché, parfois plusieurs jours depuis l’autre bout de l’île pour rencontrer le jésuite argentin. « Je suis catholique, et je voulais voir le chef de  », confie Joachim Mombigo. Dans la foule, des familles, souvent pauvres, des centaines d’enfants aux pieds nus. Des groupes de jeunes, assis sur le sol depuis de longues heures, exhibent le drapeau rouge et noir de leur pays ou une photo de l’évêque de Rome. Steven Nati, 53 ans, espère, lui, une guérison. « J’ai de nombreux problèmes Je suis venu pour que le pape me bénisse, pour que je puisse guérir », explique cet habitant de Vanimo, appuyé sur une canne.

Le pape des périphéries

Ville portuaire de 10.000 âmes frontalière de l’Indonésie, Vanimo symbolise à elle seule les « périphéries » chères au premier pape sud-américain de l’Histoire, qui s’était lui-même défini comme venant « du bout du monde » lors de son élection en 2013. Avec ce déplacement, dont l’annonce a surpris jusqu’à Rome, le pape François rappelle l’importance qu’il accorde aux territoires et populations se sentant marginalisés ou mis à l’écart dans une Eglise qu’il voudrait voir moins refermée sur elle-même.

Plus de 80 % de la population de Papouasie-Nouvelle-Guinée vit dans des villages, en suivant des rites ancestraux dont certains sont transmis de génération en génération depuis des siècles. Dans son discours, le pape a rendu hommage à « une terre magnifique, riche d’une grande variété de plantes et d’oiseaux, devant laquelle on reste bouche bée devant les couleurs, les sons, les parfums, le spectacle grandiose d’une nature débordante de vie ». François a également exhorté à « chasser la peur, la superstition et la magie du cœur des gens », alors que certaines régions des Hautes-Terres restent le théâtre de cruelles chasses aux sorcières accusées par des tribus apeurées d’incarner les forces du mal.

Après un retour prévu dans la soirée dans la capitale Port Moresby, François quittera lundi la Papouasie Nouvelle-Guinée pour le Timor oriental, troisième étape de sa tournée marathon en Asie du Sud-Est et en Océanie.

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