Présidentielle américaine 2024 : Quelle sécurité pour Donald Trump deux mois après la tentative d’assassinat ?SportuneBébés et MamansMinutes Maison
La contre Donald Trump, survenue le 13 juillet dernier lors d’un meeting à Butler (Pennsylvanie), a profondément marqué . Le Secret Service, en charge de la protection des anciens présidents et des candidats, avait déjà augmenté les mesures de sécurité autour de avant cette attaque en raison de menaces. Mais cela n’a pas suffi.
Depuis, ce sont donc les failles dans le dispositif de sécurité de l’homme d’affaires qui sont mises en lumière. Et ces derniers jours, certains s’interrogeaient à nouveau sur l’efficacité du Secret Service. Sur , Josh Hawley, sénateur républicain du Missouri, a déclaré que des lanceurs d’alerte du Secret Service lui avaient transmis des informations compromettantes. « La plupart des agents présents à ce meeting de Butler n’étaient pas du Secret Service, mais des agents de la sécurité intérieure », a-t-il avancé. Et de dénoncer : « La seule formation qu’ils ont reçue était un webinaire en ligne, de deux heures, et on m’a dit que la moitié du temps, le son ne fonctionnait même pas ».
Qui s’occupe de la sécurité du candidat ?
Malgré les défaillances en Pennsylvanie, où le candidat a failli perdre la vie, c’est toujours le Secret Service qui assure sa sécurité, comme celles de tous les présidents et anciens présidents. Fin août, le a approuvé une demande du ministère de la Sécurité intérieure visant à fournir une assistance au Secret Service pour les candidats à la présidence et à la vice-présidence pendant toute la campagne, jusqu’au jour de l’investiture en janvier 2025. Cela concerne donc aussi Kamala Harris.
Pour Donald Trump, et depuis la tentative d’assassinat, sa sécurité est montée d’un cran. Cela s’est notamment vu lors de son premier meeting en extérieur une semaine après les évènements de Butler, en Caroline du Nord. Donald Trump s’était alors adressé à ses partisans protégé par .
Un dispositif complexe et renforcé
Concrètement, le Secret Service assure une planification détaillée avant chaque déplacement ou réunion, avec des mesures comprenant des évaluations de menaces, des fouilles préventives des lieux et des environs. Des enquêtes approfondies sont aussi effectuées pour détecter d’éventuels dangers comme des explosifs, des armes ou des individus non autorisés. Depuis Butler, les fouilles des participants ont été renforcées, particulièrement dans des lieux fermés. Le nombre d’agents a été augmenté et le FBI et les polices locales y participent aussi.
Concernant les déplacements, le candidat républicain monte exclusivement à bord de véhicules blindés et résistants aux bombes. Cela inclut un cortège de plusieurs véhicules, dont des leurres et des unités médicales d’urgence prêtes à intervenir. Lorsqu’il assiste à des réunions ou se déplace, des restrictions temporaires de vols sont fréquemment mises en place pour empêcher les avions non autorisés de survoler la zone, sans oublier les drones. Ce fut notamment le cas à Las Vegas fin août, comme l’explique le .
Ne pas oublier les cybermenaces
Pour finir, la cybersécurité constitue également un enjeu majeur dans la protection de Donald Trump. Des mesures strictes ont été mises en œuvre pour sécuriser les communications, notamment par l’utilisation de lignes chiffrées, afin de garantir la confidentialité des informations sensibles.
De plus, le Secret Service et d’autres agences comme le FBI surveillent activement les menaces en ligne, y compris sur les réseaux sociaux, pour détecter et neutraliser toute menace avant qu’elle ne se concrétise. Autant de couches de sécurité physiques et numériques qui ne peuvent aider en rien Donald Trump face à l’autre menace qui plane sur sa marche vers la Maison Blanche : Kamala Harris.