Présidentielle américaine 2024 : Que se passerait-il si un candidat meurt ?SportuneBébés et MamansMinutes Maison

Par deux fois en deux mois, a frôlé la mort lors de . Mais que se passerait-il si l’un des tueurs avait réussi ? Y a-t-il une procédure dans la  ? Oui, et non.

Les candidats investis par leur , comme c’est le cas pour Donald Trump depuis juillet, ont ce qu’on appelle un « colistier ». Il s’agit d’une personnalité politique amenée à devenir vice-présidente si le candidat ou la candidate est élu. Par exemple, était le colistier de en 2008 et en 2012 et c’est pour ça qu’il a été vice-président à chaque fois des mandats de monsieur « Yes, we can ».

Le colistier, c’est pas automatique

Mais ce rôle de « colistier » a aussi une fonction plus morbide. En cas de décès d’un candidat après l’investiture, c’est lui qui est amené à devenir candidat. Un rôle de remplaçant de l’outre-tombe qui se poursuit même si le candidat est élu. Ainsi, à la mort du président Franklin Roosevelt en 1945, c’est son vice-président et ancien colistier Harry Truman qui a occupé la en tant que président.

Si l’investiture n’a pas encore eu lieu, rien de plus simple : on reconvoque tout le monde et on vote à nouveau. Une option possible même après l’investiture. Le « remplacement » du défunt par le colistier n’est effectivement pas automatique. Le comité national du parti peut décider d’investir un nouveau candidat en cas de décès, ou convoquer une nouvelle convention pour l’élire.

Deux colistiers très différents

Dans le cas de Donald Trump, le colistier J. D. Vance, 40 ans, était jadis l’un de ses plus farouches opposants en 2016. Il venait de se faire connaître par son autobiographie Hillbilly Élégie, témoignage de son enfance dans un quartier pauvre, qui parle à la fameuse « Amérique blanche déclassé » que drague le parti conservateur depuis toujours.

Après cette opposition de forme, il épouse désormais la ligne Trump à 100 %, étant décrit lui-même comme un « populiste de droite » par la presse . Il a notamment confirmé les propos de ce dernier sur les migrants dévoreurs d’animaux : « Des migrants s’emparant d’oies dans un parc pour les massacrer et les manger. »

De côté de Kamala Harris, on trouve un colistier bien différent. , une sorte d’anti-Kamala, histoire de rassurer certains électeurs qui se disent qu’une femme et de gauche, ça fait beaucoup de « wokisme » d’un coup. Militaire, ancien soutien de la , et passionné de chasse. Pas vraiment le même profil donc.

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