Royaume-Uni : Londres réoriente ses efforts vers la lutte contre les passeurs après l’abandon de l’accord avec le RwandaSportuneBébés et MamansMinutes Maison

Le a annoncé qu’il allait rediriger 75 millions de livres sterling (environ 89 millions d’euros), initialement prévus pour financer l’accord migratoire , vers la lutte contre les nombreux réseaux de passeurs.

Le projet, défendu par les anciens gouvernements conservateurs, visait à expulser les demandeurs d’asile arrivés de manière irrégulière au Royaume-Uni vers le Rwanda. Cependant, le , arrivé au pouvoir en juillet, a mis fin à ce programme.

Démanteler les réseaux de passeurs

Kair Starmer a promis de concentrer les efforts du gouvernement sur le démantèlement des réseaux de passeurs responsables des traversées illégales de la Manche, qui ont entraîné de ces dernières années. Ainsi, les 75 millions de livres seront utilisées pour l’achat de caméras de surveillance et de matériel technologique, afin de faciliter la collecte de preuves permettant de poursuivre les passeurs.

La ministre de l’Intérieur, Yvette Cooper, a déclaré qu'« une technologie de pointe et des capacités de renseignement améliorées nous permettront d’utiliser tous les outils à notre disposition pour démanteler ce commerce ignoble ». Le budget devrait aussi servir à recruter des gardes-frontières supplémentaires ainsi que 100 enquêteurs spécialisés au sein de l’Agence nationale de lutte contre la criminalité (NCA).

S’attaquer au problème « en amont »

Par ailleurs, le gouvernement britannique souhaite s’attaquer au problème « en amont » en renforçant sa coopération avec ses partenaires européens pour empêcher les départs de petits bateaux. Le Royaume-Uni a déjà augmenté le nombre de ses officiers de liaison auprès d’Europol afin de participer au démantèlement des réseaux de trafiquants.

Dans le cadre de cette stratégie, le Premier ministre s’est rendu à Rome, où il a salué les « progrès remarquables » réalisés par l’Italie dans la lutte contre l’immigration clandestine sous la direction de Giorgia Meloni. Cette dernière a signé un accord controversé avec l’Albanie pour la création de centres pour migrants sur le sol albanais.

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