Espagne : Mordue par un requin au large des Canaries, une Allemande trouve la mortSportuneBébés et MamansMinutes Maison
Une touriste de 30 ans est décédée lundi soir après avoir été attaquée par un requin alors qu’elle se trouvait à environ 500 kilomètres de . L’attaque s’est produite alors que la victime pratiquait le catamaran dans l’océan Atlantique, à 278 milles (environ 500 km) au sud-ouest de Grande Canarie.
Elle naviguait à bord d’un catamaran et c’est au cours de cette sortie en mer qu’un l’a attaquée, lui arrachant une jambe. Les services de secours espagnols ont été alertés à 14h55 pour procéder à une « évacuation médicale ». Après avoir consulté les autorités marocaines, ils ont décidé d’envoyer un hélicoptère ainsi qu’un avion de l’armée espagnole pour secourir l’équipage du catamaran.
Arrêt cardiaque pendant l’évacuation
La victime a été transportée à bord de l’hélicoptère vers 20h, mais malheureusement, elle est décédée d’un arrêt cardiaque pendant l’évacuation vers l’hôpital de Las Palmas. Les secours ont précisé qu’elle n’avait pas survécu à ses blessures malgré les efforts déployés pour la sauver.
Ce type d’incident est extrêmement rare dans cette région, où les attaques de requins sont généralement peu fréquentes. Cependant, une étude récente, publiée en février par l’International Shark Attack File (Isaf) de l’Université de Floride aux Etats-Unis, a révélé une augmentation des attaques de requins en 2023, avec 69 morsures « non provoquées » recensées à travers le monde, contre 63 en 2022.
Les Etats-Unis, pays le plus touché
Parmi ces attaques, plus de la moitié a eu lieu aux Etats-Unis. L’étude rapporte également que ces attaques ont causé la mort de 10 personnes : quatre en Australie, deux aux Etats-Unis, et une aux Bahamas, en Egypte, au Mexique et en Nouvelle-Calédonie.
Dans son étude, l’Isaf fait le distinguo entre les attaques dites « non provoquées », qui sont des morsures survenant sans interaction humaine volontaire avec le requin, et les attaques « provoquées », qui se produisent après qu’un humain s’est intentionnellement approché du requin ou a nagé dans une zone où des appâts sont utilisés pour attirer les poissons.