Election présidentielle américaine : « Yes, she can ! », les Obama saluent en Kamala Harris « l’espoir retrouvé »

«Yes, she can ! » (Oui, elle peut !) : Michelle et ont fait chavirer mardi la en saluant « l’espoir » retrouvé avec . « L’espoir est de retour » a lancé l’ancienne First Lady, toujours immensément populaire, comme son mari, dans le parti.

« Ma Kamala Harris est plus que prête pour ce moment », a lancé , dont l’éloquence et la sereine autorité ont plusieurs fois suscité de véritables rugissements dans la salle survoltée. « Nous sommes prêts pour la présidente Kamala Harris », a assuré après elle le premier président noir des Etats-Unis, en étrillant , ce « milliardaire de 78 ans qui n’arrête pas de pleurnicher » et qui « a peur de perdre ». « Oui, elle peut ! », a dit Barack Obama, faisant bien sûr écho à son ancien slogan. La salle s’est alors mise à scander la phrase.

Gigantesque kermesse

Dans une ambiance très festive, les démocrates avaient auparavant consacré Kamala Harris comme leur candidate. La vice-présidente américaine, faisant un pied de nez à son adversaire Donald Trump, a elle fait salle comble mardi à Milwaukee (Wisconsin), dans l’enceinte où le parti républicain a investi l’ancien président. Kamala Harris y a promis un « avenir de liberté, de possibilités, d’optimisme et de foi ».

Le parti démocrate, après l’un des mois les plus mouvementés de l’histoire politique américaine, tenait à marquer symboliquement l’entrée en lice de la vice-présidente dans la course à la . Son investiture avait déjà été formalisée lors d’un vote en ligne.

Un à un, sur fond de musique assourdissante et de clameurs, les représentants de chaque Etat américain lui ont apporté leur soutien. Chaque délégation avait choisi un tube célébrant son Etat d’origine. Nombre de représentants arboraient des accessoires colorés ou agitaient des pancartes, donnant à l’ensemble une allure de gigantesque kermesse, animée par un DJ.

« L’enthousiasme est de retour »

Pour beaucoup, l’espoir suscité par Kamala Harris rappelle bien l’élan ayant précédé l’élection en 2008 de Barack Obama. « C’est vraiment similaire, il y avait tellement d’enthousiasme quand Obama était candidat, et cet enthousiasme est de retour, c’est merveilleux », a confié Carolyn Culpepper, déléguée afro-américaine de l’Alabama. Le 44e président des Etats-Unis (2009-2017) s’est exprimé en dernier, dans cette ville de Chicago qui est le fief du couple.

L’ancienne porte-parole de Donald Trump à la Maison-Blanche, Stephanie Grisham, est pour sa part venue mettre en garde contre le candidat républicain, qui selon elle n’a « aucune empathie, aucune éthique, aucun respect pour la vérité ».

Le milliardaire de 78 ans, en campagne dans plusieurs Etats clés cette semaine, a assuré à Howell, dans le Michigan, que « la criminalité était hors de contrôle aux Etats-Unis », rejetant la faute sur Kamala Harris. Les crimes violents aux Etats-Unis reculent pourtant depuis 2020, année lors de laquelle ils avaient flambé sur fond de pandémie de Covid-19.

Parti démocrate remobilisé

Sa rivale démocrate, qui a moins de trois mois pour convaincre les Américains, a attaqué sur le droit à l’avortement, remis en cause depuis une décision en 2022 de la Cour suprême, devenue très conservatrice suite aux nominations faites par Donald Trump.

« Nous allons nous assurer qu’il va en subir les conséquences, et cela se passera dans les urnes en novembre », a lancé la candidate de 59 ans à Milwaukee.

Depuis son entrée fracassante en campagne après le retrait choc du président Joe Biden, Kamala Harris a complètement remobilisé le parti démocrate. La majorité des sondages la créditent désormais d’une légère avance sur son rival, mais l’élection s’annonce toujours très serrée.

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