Présidentielle américaine : Trump persuadé qu’avec la « camarade Kamala » ce sera « la Troisième guerre mondiale »
Dans la course à la Maison-Blanche a fait mercredi son grand retour sur les estrades à l’air libre. Protégé par des vitres pare-balles, le candidat républicain à la présidentielle américaine a sans surprise critiqué sa rivale lors de son premier rassemblement de campagne en extérieur depuis la tentative d’assassinat dont il a été victime le mois dernier.
Le prédécesseur de Joe Biden, qui tenait un meeting dans l’Etat clé de Caroline du Nord, a ainsi accusé la vice-présidente démocrate d’être la « personne la plus radicalement à gauche » à s’être lancée dans la course présidentielle.
Trump attaque Harris sur l’emploi
Devant ses partisans, Donald Trump a estimé que des millions d’emplois allaient « disparaître d’un coup » en cas de victoire de la candidate démocrate. « Vos économies d’une vie vont totalement se volatiliser », a déclaré à la foule le magnat de l’immobilier, 78 ans, l’une des nombreuses prédictions funestes qu’il a évoquées durant son discours.
« Dans le monde entier, nos adversaires savaient qu’on ne pouvait pas prendre l’Amérique à la légère quand j’étais votre commandant-en-chef », a également assuré l’ancien président. « Si la camarade Kamala gagne en novembre, c’est quasi sûr qu’on aura la Troisième guerre mondiale ».
Depuis qu’elle a remplacé le président comme candidate des démocrates pour l’élection de novembre, leur campagne connaît un souffle nouveau. Pour Donald Trump, ce rassemblement organisé à Asheboro était donc l’occasion de tenter de reprendre le dessus.
Kamala Harris en plein élan
Avant le retrait abrupt de la course de Joe Biden, Donald Trump comptait sur ce genre de démonstration de force pour tenter d’écraser son adversaire de 81 ans. Mais Joe Biden a jeté l’éponge et l’enthousiasme soulevé par Kamala Harris, 59 ans, dans le camp démocrate semble avoir décontenancé les républicains.
L’ancien locataire de la Maison-Blanche fait campagne dans plusieurs Etats clés cette semaine, avec pour but de tenter d’enrayer l’élan pris par Kamala Harris, qui parvient à rassembler des foules de plus de 10.000 personnes. La vice-présidente démocrate a, elle, été officiellement investie mardi soir lors de la convention du Parti démocrate à Chicago qui s’achève jeudi.