Explosions au Liban : Israël frappe le Hezbollah une nouvelle fois, le mouvement libanais promet « un terrible châtiment »SportuneBébés et MamansMinutes Maison
Après la mardi et mercredi de bipeurs et de talkies-walkies à travers le , faisant 37 morts et plus de 2.900 blessés, l’armée israélienne a annoncé avoir bombardé jeudi une centaine de cibles du au Liban, où le chef du mouvement islamiste a promis jeudi une « terrible » riposte. Hassan Nasrallah avait assuré, au lendemain des explosions des moyens de communication piégés, qu’Israël allait recevoir « un terrible châtiment, là où il s’y attend et là où il ne s’y attend pas ». Le chef du mouvement armé soutenu par a accusé Israël d’avoir « franchi toutes les lignes rouges », dénonçant un « massacre » pouvant constituer un « acte de guerre » ou même une « déclaration de guerre ».
Israël poursuit ses raids aériens
Alors qu’Hassan Nasrallah prononçait son discours, l’aviation israélienne a survolé à basse altitude, franchissant le mur du son. Israël a aussi poursuivi ses raids aériens dans le sud du Liban, disant avoir visé notamment des systèmes lance-roquettes du Hezbollah « prêts à être utilisés immédiatement pour tirer sur le territoire israélien ». Au total, elle a affirmé avoir frappé jeudi « environ 100 lanceurs » et d’autres infrastructures « représentant environ 1.000 canons ». Selon l’agence de presse libanaise Ani, a frappé le sud du Liban au moins 52 fois. Ces bombardements ont été parmi les plus intenses depuis le début des échanges de tirs à la frontière israélo-libanaise en octobre 2023. Le Hezbollah a de son côté revendiqué jeudi au moins 17 attaques contre 14 cibles militaires dans le nord d’Israël.
« Le front du Liban avec Israël restera ouvert »
La première vague d’explosions de bipeurs est survenue peu après l’annonce par Israël qu’il étendait ses objectifs de guerre jusqu’au front nord, c’est-à-dire la frontière avec le Liban, pour permettre le retour chez eux de dizaines de milliers d’habitants du nord du pays. Ces derniers ont été déplacés par les affrontements transfrontaliers, quasi-quotidiens depuis bientôt un an entre l’armée israélienne et le Hezbollah, qui affirme agir en soutien au Hamas. « Vous ne pourrez pas ramener les habitants du nord » chez eux, a rétorqué Hassan Nasrallah aux dirigeants israéliens. « Le front du restera ouvert jusqu’à la fin de l’agression à Gaza », a-t-il affirmé. Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, avait annoncé mercredi que le « centre de gravité » de la guerre se déplaçait « vers le nord ». Les principaux objectifs affichés jusqu’à présent étaient la destruction du Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, et le retour des otages retenus dans le territoire palestinien. « Nous menons nos tâches simultanément », a souligné Yoav Gallant. Les opérations militaires contre le Hezbollah « vont continuer », a assuré jeudi le ministre israélien.
Pendant ce temps, les frappes . Selon la Défense civile, deux frappes israéliennes ont fait au moins 14 morts vendredi matin. L’une d’elles a visé une maison du camp de Nousseirat, dans le centre du territoire, faisant huit morts, tandis que six personnes, dont des enfants, ont été tuées dans le bombardement d’un immeuble dans la ville de Gaza, dans le Nord, selon cette source.