Présidentielle américaine 2024 : Kamala Harris attaque un Donald Trump « architecte » du recul du droit à l’avortementSportuneBébés et MamansMinutes Maison

a attaqué Donald Trump de manière frontale vendredi, en le qualifiant d'« architecte » du recul du droit à l’avortement et des drames qui en résultent, tandis que dans plusieurs Etats, des Américains ont commencé à voter de façon anticipée. En meeting en Géorgie et dans le , deux Etats pivots essentiels lors de cette élection, la vice-présidente a promis de défendre l’interruption volontaire de grossesse, qui a été sévèrement restreinte dans de nombreux endroits du pays depuis une .

La démocrate martèle cet argumentaire à 46 jours d’un scrutin qui devrait, selon les experts, être marqué par une divergence record entre le vote féminin, qui lui est plutôt favorable, et le vote masculin, plus orienté vers le républicain . « Une femme sur trois en Amérique vit dans un Etat où l’avortement est interdit à cause de Trump », a dénoncé Kamala Harris lors d’un meeting à Atlanta.

Les femmes « doivent-elles attendre d’être à l’article de la mort avant que l’on agisse ? »

« C’est une crise sanitaire et Donald Trump est l’architecte de cette crise », a-t-elle attaqué, en rappelant que l’ex-président républicain se dit « fier » d’avoir nommé les juges conservateurs qui ont permis le revirement de la plus haute cour américaine. Une charge reprise quasiment mot pour mot quelques heures plus tard lors d’un rassemblement à Madison.

Kamala Harris a critiqué ses adversaires républicains, « hypocrites » qui « prétendent vous parler de ce qui est dans l’intérêt des femmes et des enfants », alors qu’ils « négligent » les problèmes de mortalité périnatale ou d’accès aux soins pour les femmes enceintes et les mères. Le ton grave, la candidate a rappelé , qui a développé de rares complications après avoir pris une pilule abortive et qui est morte en août 2022, en Géorgie, faute d’avoir été soignée à temps.

Selon un article du site ProPublica, une commission officielle de cet Etat a estimé que son décès, « évitable », avait été provoqué par un délai trop long pour réaliser l’intervention qui aurait pu la sauver et que ce délai résultait de l’adoption d’une loi criminalisant la procédure en question, un curetage de l’utérus. Kamala Harris a fait scander le nom d’Amber Thurman par la foule et fustigé « l’insupportable jugement » porté sur les femmes souhaitant avorter, « que l’on fait se sentir comme des criminelles ». Les femmes « doivent-elles attendre d’être à l’article de la mort avant que l’on agisse ? Personne ne le souhaite », a-t-elle chargé à Madison.

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