Guerre en Ukraine : Ce qu’il faut retenir de l’intervention de Volodymyr Zelensky à l’ONUSportuneBébés et MamansMinutes Maison

En visite aux , le président ukrainien s’est rendu à l’ONU pour s’adresser au Conseil de sécurité. 20 Minutes fait le point sur son intervention.

Dans quel contexte a-t-il pris la parole ?

La prise de parole de Volodymyr Zelensky s’est déroulée dans un contexte où toute l’attention mondiale se concentre principalement sur le conflit au , opposant Israël et le Hezbollah. Néanmoins, le président ukrainien souhaite maintenir la au cœur des débats internationaux. Il doit également présenter à et au son « plan de la victoire », qui vise à mettre fin à l’invasion russe dans son pays.

Que s’est-il passé ?

Alors que le conflit entre l’Ukraine et la dure depuis plus de deux ans, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exhorté la communauté internationale à forcer la Russie à accepter la paix, accusant également l’ et la d’être des « complices » de la guerre. Selon Volodymyr Zelensky, ces pays fournissent des armes à la Russie, ce qui contribue directement à la violence en Ukraine.

« La Russie ne peut qu’être contrainte à la paix, et c’est exactement ce qu’il faut faire : contraindre la Russie à la paix », a affirmé le président ukrainien. « La Russie n’a aucune raison légitime – absolument aucune – de faire de l’Iran et de la Corée du Nord des complices de facto de sa guerre criminelle en Europe, avec leurs armes qui nous tuent, qui tuent des Ukrainiens », a encore ajouté le chef d’Etat devant l’assemblée.

Quelles ont été les réactions ?

Suite à son intervention, Vassili Nebenzia, l’ambassadeur de la Russie à l’ONU, a accusé les pays occidentaux de détourner l’attention des véritables enjeux internationaux en insistant sur la question ukrainienne. De son côté, la Chine, représentée par Wang Yi, a réaffirmé qu’elle ne participait pas au conflit et qu’elle s’était toujours placée du côté de la paix. Pékin a rejeté les accusations selon lesquelles elle apporterait un soutien à Moscou, dénonçant les tentatives américaines de salir sa réputation.

Antony Blinken, chef de la diplomatie américaine, a appelé la communauté internationale « à dénoncer fermement l’aide militaire apportée à la Russie par l’Iran et la Corée du Nord », soulignant que ce soutien renforce la capacité de Vladimir Poutine à infliger des souffrances aux civils ukrainiens. Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères, a pour sa part réaffirmé le soutien « indéfectible » de la France à Kiev. Il a insisté sur le fait qu’un accord de paix ne pourrait signifier la capitulation de l’Ukraine face à l’agression russe, mais devrait être basé sur le respect du droit international et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine.

Et maintenant, que va-t-il se passer ?

Le président ukrainien a aussi profité de cette tribune pour annoncer la tenue d’un deuxième « sommet de la paix » après celui de juin en Suisse, auquel la Chine, l’Inde et le Brésil seraient invités. Il a également exprimé sa confiance dans le fait que la Charte des Nations Unies finirait par être appliquée pour mettre fin à la guerre.

Enfin, comme dit précédemment, Volodymyr Zelensky a maintenant rendez-vous avec le président Joe Biden pour lui présenter son « plan de paix ». Il doit également prendre la parole devant les Congrès des Etats-Unis. Sa visite coïncide aussi avec les efforts de la Maison-Blanche pour préparer un nouveau paquet d’aide militaire de 375 millions de dollars.

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