Crise au Soudan : « Combats acharnés » à Khartoum entre l’armée et les paramilitairesSportuneBébés et MamansMinutes Maison
L’armée tente vraisemblablement de reprendre la aux mains des Forces de soutien rapide (FSR) en avril 2023. Après s’être rapprochées de à la suite de leur dernière grande offensive en février, les forces de l’armée, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane, ont lancé une offensive ce jeudi. D’après des témoins sur place, les affrontements ont commencé à l’aube.
L’armée livre « des combats acharnés » à Khartoum, a déclaré à l’AFP une source au sein de l’armée. La source, qui a requis l’anonymat n’étant pas autorisée à parler aux médias, a déclaré que les forces de l’armée avaient franchi deux ponts clés sur le Nil, qui sépare les parties de la capitale tenues par l’armée de celles contrôlées par les FSR du général Mohamed Hamdane Daglo.
Plusieurs habitants d’Omdurman ont fait état de « tirs d’artillerie intenses » qui ont commencé tôt jeudi, des bombes tombant sur des bâtiments résidentiels tandis que des avions militaires survolaient la ville.
Risques de violences ethniques
De son côté, le chef des droits humains à a alerté sur le « risque élevé » de violences ethniques si El-Facher, la grande ville du sud-ouest du Soudan, tombe aux mains des paramilitaires qui l’assiègent. « Les combats doivent cesser immédiatement. Trop, c’est trop », a lancé Volker Türk, cité dans un communiqué.
« L’expérience amère du passé montre que si El-Facher tombe, il y a un risque élevé de violations et de violences ethniquement ciblées, y compris des exécutions sommaires et des violences sexuelles, de la part » des Forces de soutien rapide (FSR) et de leurs alliés.
L’armée, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane, et les paramilitaires des FSR du général Mohammed Hamdane Daglo ont été accusés de pour avoir visé délibérément des civils et bloqué l’aide humanitaire.