Guerre en Ukraine : Joe Biden affirme que « la Russie ne l’emportera pas »SportuneBébés et MamansMinutes Maison
Lors de la visite de à la Maison Blanche, a réaffirmé jeudi que la Russie « n’emporterait pas » la guerre en Ukraine. Depuis le Bureau ovale, le président américain a lancé : « La Russie ne l’emportera pas », à un peu plus d’un mois de l’élection présidentielle, qui pourrait influencer l’avenir du soutien à Kiev.
Afin d’« aider », Joe Biden a annoncé une « augmentation de l’aide à la sécurité », bien qu’il n’ait pas mentionné le feu vert espéré par l’Ukraine pour l’envoi de missiles de longue portée vers la . Volodymyr Zelensky a salué cette nouvelle aide, estimant qu’elle contribuerait à la « victoire » de son pays contre l’agression russe.
Nouvelle aide de 8 milliards de dollars
Le président américain a également annoncé une aide supplémentaire de 8 milliards de dollars pour l’Ukraine et a proposé la tenue d’un sommet en avec 50 pays alliés pour « coordonner les efforts ». Joe Biden, ardent défenseur du soutien à l’Ukraine depuis l’invasion en février 2022, s’efforce de prolonger l’enveloppe de 61 milliards de dollars votée par le en avril dernier, malgré les divisions politiques aux Etats-Unis.
Après sa rencontre avec Joe Biden, Volodymyr Zelensky devait rencontrer la vice-présidente , également candidate démocrate, qui s’est engagée à poursuivre la politique de soutien à l’Ukraine. Ensemble, ils devraient s’adresser plus tard à la presse.
Le « plan de victoire » de Volodymyr Zelensky
Plus tôt dans la matinée, Volodymyr Zelensky avait été reçu par les dirigeants républicains et démocrates au Sénat, tous deux vêtus de cravates jaunes et de chemises bleues, en hommage aux couleurs du pays. Le président ukrainien, habillé en noir et kaki, y a exposé les grandes lignes de son « plan de victoire », selon un communiqué de son équipe.
La visite de Volodymyr Zelensky intervient dans un contexte de nouvelles tensions internationales, suite à une déclaration de Vladimir Poutine sur la possibilité d’un changement dans la doctrine nucléaire de la Russie. Vladimir Poutine a ainsi proposé que la Russie puisse répondre à une attaque d’un pays non-nucléaire soutenu par une puissance nucléaire. Le a précisé que cette proposition devait être perçue comme un « signal spécifique » destiné aux Occidentaux.
L’ombre de Donald Trump
Dans un autre registre, l’ancien président américain , opposé aux aides massives allouées à Kiev, a critiqué mercredi la stratégie américaine lors d’un meeting de campagne. « Nous continuons de donner des milliards de dollars à un homme qui refuse de conclure un accord, Zelensky », a-t-il dénoncé. Il a aussi ajouté que chaque visite du président ukrainien aux Etats-Unis se soldait par des demandes de fonds considérables. « Chaque fois qu’il est venu dans notre pays, il est reparti avec 60 milliards de dollars, je pense que c’est le meilleur commercial de la planète », a-t-il ironisé.
Une rencontre entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, bien qu’évoquée, n’a pas encore eu lieu. Le président ukrainien n’a pas non plus rencontré Mike Johnson, le président républicain de la Chambre des représentants et proche de Donald Trump, qui a invoqué un « empêchement » pour expliquer son absence lors de la visite du président ukrainien.