Mohamed Al-Fayed accusé de viols : Soixante femmes accusent désormais le père du dernier compagnon de la princesse DianaSportuneBébés et MamansMinutes Maison
Soixante femmes accusent désormais l’ex-propriétaire du grand magasin londonien Harrods Mohamed Al-Fayed, , ont indiqué vendredi dans un communiqué les avocats qui les représentent.
« A ce jour, nous avons répondu à plus de 200 demandes et messages venant du monde entier. Nous confirmons que nous représentons désormais 60 survivantes dans le cadre de notre action, et d’autres sont à venir », ont-ils souligné, insistant sur la portée « de plus en plus internationale » de cette affaire.
Des abus attendus « partout où Al-Fayed est allé »
Outre Harrods, les avocats ont évoqué des « preuves crédibles d’agressions sexuelles dans d’autres propriétés et entreprises d’Al-Fayed », dont le club anglais Football Club, qu’il avait acheté en 1997. « Nous nous attendions à ce que des abus aient eu lieu partout où Mohamed Al-Fayed est allé. Ceci est malheureusement vrai », ont-ils ajouté. Des dizaines de femmes, pour certaines mineures à l’époque des faits, accusent de et d’ Mohamed Al-Fayed, mort en août 2023 à 94 ans.
Au moins cinq disent avoir été violées par le père du dernier compagnon de la , Dodi, mort avec elle dans un accident de voiture à Paris le 31 août 1997. Depuis il y a une semaine, l’équipe juridique de « Justice for Harrods Survivors », qui va lancer une action au civil contre le magasin, a examiné de nombreuses requêtes émanant de victimes présumées, de témoins et « de personnes travaillant actuellement chez Harrods ».
Affirmant que leurs clientes ont « perdu toute confiance en Harrods », les avocats ont une nouvelle fois réclamé « un processus indépendant et transparent » pour évaluer et se prononcer sur ces accusations. La direction du grand magasin a reconnu jeudi une « culture toxique » à Harrods lorsque Mohamed Al-Fayed en était le propriétaire, l’accusant d’avoir « géré cette entreprise comme son fief personnel ».
Dans la foulée, la police londonienne a appelé toute victime de Mohamed Al-Fayed à se faire connaître. Elle a indiqué rechercher si d’autres personnes pouvaient être incriminées dans cette affaire, rappelant qu’aucune poursuite n’était possible contre une personne décédée.