Présidentielle américaine 2024 : Trois Iraniens inculpés pour le piratage informatique de la campagne de Donald TrumpSportuneBébés et MamansMinutes Maison

Les ont annoncé vendredi l’inculpation de trois iraniens présumés, agissant pour le compte du régime de , accusés d’avoir mené une campagne de piratage informatique contre l’équipe de . Le département d’Etat a parallèlement annoncé une récompense allant jusqu’à 5 millions de dollars pour des informations sur ces trois hommes.

Ces cyberattaques visaient spécifiquement la campagne présidentielle de l’ancien président américain en vue des élections de 2024. Selon l’acte d’accusation, les trois hommes seraient liés aux Gardiens de la révolution, la branche militaire idéologique de l’.

Miner le système électoral américain

Le ministre de la Justice, Merrick Garland, a indiqué que ces actions s’inscrivent dans le cadre des « tentatives de l’Iran de semer la discorde et de miner la confiance dans le  ». Lors d’une conférence de presse, il a souligné que le message du gouvernement américain était clair. « C’est le peuple américain, et non pas une puissance étrangère, qui décide du résultat de nos élections ; pas l’Iran et ses actions informatiques malveillantes. »

Le ministre a également pris soin d’inclure d’autres puissances étrangères dans son avertissement, ajoutant « pas la , pas la  », en référence aux accusations d’ingérence déjà portées contre ces deux pays dans le passé.

Un plan pour saboter la campagne de Trump

L’acte d’accusation dévoilé vendredi nomme trois ressortissants iraniens, employés par les Gardiens de la révolution. Ces individus auraient commencé, dès le mois de mai 2023, à cibler directement ce que les documents judiciaires appellent la « campagne présidentielle 1 », en référence à celle de Donald Trump, bien que l’ancien président ne soit pas cité nommément. « Les accusés ont clairement dit vouloir saper la campagne de l’ex-président Trump en vue de l’élection de 2024 », a précisé Merrick Garland.

Les trois Iraniens sont poursuivis pour plusieurs chefs d’accusation, notamment piratage informatique, soutien au « terrorisme » (les Gardiens de la révolution étant inscrits sur la liste américaine des « organisations terroristes étrangères » depuis 2019), fraude électronique et usurpation d’identité.

Une opération lancée en 2020

Ces cyberpirates, décrits comme des experts chevronnés, sont accusés d’avoir lancé une vaste campagne de piratage aux Etats-Unis dès janvier 2020, visant plus particulièrement les élections présidentielles. Depuis plusieurs mois, leur cible principale aurait été l’équipe de campagne de Donald Trump.

Seyyed Ali Aghamiri, Yasar Balaghi et Masoud Jalili, employés par les Gardiens de la révolution, pour pirater les comptes de membres de la campagne de Donald Trump. - /AP/SIPA

Grâce à des techniques d’hameçonnage sophistiquées, les pirates iraniens ont réussi à accéder aux messageries électroniques de plusieurs responsables de la campagne de Donald Trump. Ils auraient ainsi volé des informations sensibles, notamment sur la préparation des débats présidentiels de juin et sur les potentiels colistiers du candidat républicain.

Sanctions financières et réseaux de cybersécurité iraniens

Le département du Trésor américain a également imposé des sanctions contre sept individus, soupçonnés d’être impliqués dans les tentatives iraniennes d’influence ou d’ingérence dans les élections présidentielles américaines de 2020 et 2024. Parmi ces personnes figure l’un des trois inculpés, ainsi que six employés de la société iranienne de cybersécurité Emennet Pasargad, qui avait déjà été frappée par des sanctions américaines précédemment.

En août, les services de renseignement américains avaient déjà accusé l’Iran de tenter de pirater les campagnes de Donald Trump et de Kamala Harris. Le 10 août, l’équipe de Donald Trump avait révélé une tentative de piratage, tandis que le 18 septembre, des responsables américains avaient affirmé que des cyberpirates iraniens avaient également envoyé des documents volés à l’équipe de campagne du président sortant Joe Biden.

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