Guerre en Ukraine : « Poutine doit réaliser » que « l’Otan ne cédera pas », clame Mark Rutte, nouveau chef de l’AllianceSportuneBébés et MamansMinutes Maison

Après dix ans de règne du Norvégien Jens Stoltenber, , ancien Premier ministre néerlandais, a entamé ce mardi, son premier jour à la tête de l’, à . Pour sa première conférence de presse, le nouveau secrétaire général de l’Alliance s’est montré ferme, dans la continuité de son prédécesseur, sur la nécessité de poursuivre le soutien à l’.

Le président russe « doit réaliser » que l’Otan ne « cédera pas » dans son soutien à Kiev, a-t-il ainsi souligné, alors que les appels à l’ouverture de négociations se multiplient. « C’est au gouvernement ukrainien de décider quand est arrivé le moment de discuter de la paix », a-t-il rappelé, là encore dans la continuité de son prédécesseur norvégien. « Nous devons nous concentrer sur l’effort de guerre. […] Plus nous aidons l’Ukraine, plus tôt [la guerre] se terminera », a-t-il martelé.

Pas d’alternative « gratuite » pour aider l’Ukraine

Mark Rutte a également promis de s’assurer que l’Otan soit bien en ordre de bataille face à la menace russe. Et pour cela, a-t-il averti, il faudra dépenser plus. « Il n’y a pas d’alternative gratuite si nous voulons être à la hauteur des défis qui nous attendent », a déclaré celui qui pendant des années à La Haye et Bruxelles a défendu la rigueur budgétaire.

Seuls 23 des 32 pays de l’Alliance ont atteint l’objectif fixé il y a dix ans de consacrer au moins 2 % de leur Produit intérieur brut (PIB) aux dépenses militaires. Et si plusieurs d’entre eux assurent que face au Kremlin il faut désormais bien davantage, d’autres mettent en avant les contraintes budgétaires.

La guerre fait toujours rage en Ukraine, deux ans et demi après l’invasion russe de ce pays, et le résultat de l’élection présidentielle américaine du 5 novembre est attendu avec anxiété des deux côtés de l’Atlantique, mais aussi à Kiev qui dépend pour sa survie de la poursuite du soutien militaire occidental.

« La place de l’Ukraine est dans l’Otan », selon Mark Rutte

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué de son côté l’arrivée de Mark Rutte à la tête de l’Otan, lui rappelant l’objectif de son pays : rejoindre l’Alliance en tant que membre à part entière. « La place de l’Ukraine est dans l’Otan », a assuré mardi le Néerlandais, qui devra néanmoins arbitrer entre la volonté de l’Ukraine de rejoindre l’Alliance et les fortes réticences sur ce point de certains des 32 pays membres de l’Otan, dont les Etats-Unis et l’Allemagne.

Le soutien à l’Ukraine passe aussi par Washington et Mark Rutte s’est montré confiant, écartant toute inquiétude avant l’élection présidentielle américaine. « Je ne suis pas inquiet. Je connais très bien les deux candidats et j’ai travaillé quatre ans avec Donald Trump », a affirmé l’ancien Premier ministre néerlandais.

L’ancien chef du gouvernement néerlandais a rencontré à plusieurs reprises Donald Trump, à qui il a su tenir tête lors d’une rencontre en 2018 à Washington. Il a su également gagner sa confiance en reconnaissant que l’Américain avait raison de souligner combien était nécessaire un meilleur partage du fardeau au sein de l’Otan entre Américains et Européens.

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