Conflit au Proche-Orient : L’Iran a tiré des missiles sur Israël pour la deuxième fois en six moisSportuneBébés et MamansMinutes Maison
L’ a tiré mardi environ 180 missiles sur en riposte à l’assassinat des chefs du libanais et du palestinien, la deuxième attaque aérienne en six mois. « Elle aura des conséquences. Nous avons des plans et nous agirons à l’endroit et au moment que nous aurons décidés », a averti le porte-parole de l’armée israélienne, le contre-amiral Daniel Hagari.
Les Etats-Unis, qui ont aidé à « abattre les missiles » iraniens, ont dit vouloir « coordonner » avec leur allié israélien une réponse à l’Iran. L’attaque a fait deux blessés légers en Israël, selon un premier bilan. Un Palestinien a été tué à Jéricho en Cisjordanie occupée par des éclats de missile, selon un responsable palestinien. Environ une heure après l’attaque, l’armée a indiqué que la population pouvait sortir des abris.
Selon l’armée, « environ 180 missiles ont été tirés vers le territoire israélien depuis l’Iran ». La plupart ont été interceptés par le système de défense aérienne « Dôme de fer ». C’est deux fois plus qu’en avril, lorsque la République islamique avait riposté à une frappe meurtrière sur le consulat iranien à Damas.
Raids au sol au sud du Liban
« En réponse aux martyrs d’Ismaïl Haniyeh (le chef du Hamas, tué en juillet dans une attaque alors qu’il se trouvait à Téhéran), Hassan Nasrallah et Abbas Nilforoushan (un adjoint au chef des Gardiens), nous avons visé le cœur des territoires occupés », ont indiqué les Gardiens de la révolution, armée idéologique d’Iran. Ils ont affirmé avoir frappé « trois bases militaires » situées autour de Tel-Aviv et menacé Israël d’une « riposte écrasante » s’il attaquait l’Iran. Juste avant l’attaque iranienne, six civils ont été tués dans un attentat mené par deux tireurs qui ont été « neutralisés », selon la police.
Mardi, l’armée israélienne a annoncé des raids au sol contre le Hezbollah dans le sud du Liban et la mobilisation de forces supplémentaires contre ce mouvement. Elle a appelé les habitants de vingt-sept localités à les évacuer. La Force intérimaire de l’ONU au Liban, déployée à la frontière avec Israël, a néanmoins assuré ne pas avoir détecté d’incursion israélienne. L’armée libanaise et le Hezbollah ont également nié une telle incursion.
200.000 civils ont fui le Liban vers la Syrie
Selon un responsable israélien, il s’agit de « raids localisés d’une ampleur très limitée », destinés à « éloigner les menaces contre les communautés civiles du nord d’Israël », frontalier du sud du Liban et cible des tirs du Hezbollah. D’après l’ambassadeur israélien en France, Israël n’a pas « l’intention d’occuper le sud du Liban », d’où l’Etat hébreu s’était retiré en 2000 après 22 ans d’occupation.
L’armée de l’air israélienne a en outre mené des frappes meurtrières près de Beyrouth et dans le sud du Liban. Mi-septembre, Israël a intensifié ses frappes contre le Hezbollah, avec l’objectif de faire cesser les tirs de ce mouvement vers son territoire et permettre le retour de dizaines de milliers d’habitants dans le Nord. Plus d’un millier de personnes ont été tuées depuis, selon le ministère libanais de la Santé. 200.000 civils ont fui le pays vers la Syrie.