Présidentielle américaine 2024 : Ce qu’il faut savoir sur les « swing states » qui peuvent faire basculer l’électionSportuneBébés et MamansMinutes Maison
Un coup à gauche, un coup à droite. Un coup rouge et un coup bleu. À chaque les « swing states » peuvent tout faire basculer. Mais pourquoi les sont-ils si importants ?
Des États pourpres
Ce qu’on appelle « », ce sont des États américains où la population est politiquement divisée. Aux États-Unis, de nombreux États sont fermement ancrés dans une couleur politique. La Californie par exemple est un État acquis à la cause des . Depuis 1976, les électeurs de cet état ont systématiquement voté en majorité pour ce parti. Tout comme l’Etat de New York qui vote depuis plusieurs décennies pour le parti démocrate.
D’autre part, des États comme le Texas sont considérés comme des bastions républicains depuis les années 1980. De même, le Mississippi, l’Alabama et d’autres États du Sud sont également des États rouges, fidèles au .
Ce sont donc ce qu’on appelle des États bleus (en référence à la couleur du parti). À l’inverse, le Texas est un bastion républicain depuis les années 1980, tout comme le Mississippi, l’Alabama et d’autres Etats du Sud qui sont considérés comme des États rouges.
Et au milieu de tout ça, il existe des états pourpres, mélange de bleu et de rouge : les fameux « swing states ». Contrairement aux États bleus ou rouges, ce ne sont pas toujours les mêmes partis qui l’emportent tous les 4 ans, et ces États ne sont pas toujours les mêmes. Et si un candidat veut être élu, il ne faut surtout pas négliger ces « swing states » car ils représentent une grosse partie de l’électorat.
La clef du succès
Pour être élu président des États-Unis, un candidat doit obtenir la majorité des 538 grands électeurs, soit 270. Les « swing states », avec leur électorat indécis, peuvent représenter jusqu’à la moitié des grands électeurs, voire davantage. Leur importance est donc capitale.
Lors de l’élection présidentielle de 2020, il y avait environ une douzaine de « swing states ». a remporté six d’entre eux, dont des États clés comme la Pennsylvanie,, le Michigan, l’Arizona et le Nevada. En revanche, en 2016, avait réussi à conquérir huit « swing states », dont la Floride, l’un des plus importants avec ses 29 grands électeurs.
Pour l’élection présidentielle de 2024, six à neuf États sont considérés comme des « swing states » : l’Arizona, la Caroline du Nord, la Floride, la Géorgie, le Michigan, le Nevada, la Pennsylvanie, le Texas et le Wisconsin. Ensemble, ils représentent entre 77 et 163 grands électeurs, ce qui en fait des territoires incontournables pour tout candidat souhaitant remporter la Maison-Blanche.
Reste à savoir pour cette élection, si les électeurs des « swing states » se tourneront vers Donald Trump ou .