Procès de Donald Trump : L’immunité présidentielle du candidat républicain pourrait être levéeSportuneBébés et MamansMinutes Maison

Encore un coup dur pour  ! L’ancien président des pourrait ne pas bénéficier d’une immunité présidentielle. Mercredi, le procureur spécial, chargé du dossier contre le candidat républicain pour tentatives d’inverser illégalement les résultats de l’, a affirmé que Donald Trump agissait en tant que candidat et non en tant que président.

Dans un argumentaire volumineux de 165 pages présenté la semaine dernière à la juge Tanya Chutkan, le procureur entend démontrer le caractère privé des actes pour lesquels l’ex-président est poursuivi. Il estime ainsi que les actes de Donald Trump ne sont pas couverts par la large immunité pénale reconnue par la dans une décision inédite le 1er juillet.

Témoignage d’un haut responsable de la Maison-Blanche

A la suite de sa défaite à l’élection présidentielle de 2020 remportée par le candidat démocrate , « avec l’aide de complices privés, l’accusé s’est lancé dans une série de plans de plus en plus désespérés pour inverser les résultats légitimes dans sept Etats qu’il avait perdus » de peu, écrit Jack Smith dans son argumentaire.

Ce document inclut des éléments du dossier jusqu’à présent non divulgués, comme le témoignage d’un haut responsable de la à l’époque, faisant état d’une conversation surprise entre Donald Trump, sa femme, sa fille et son gendre à bord de l’hélicoptère présidentiel. « Peu importe que vous ayez gagné ou perdu l’élection, il faut se battre comme un chien », leur aurait dit Donald Trump, selon ce témoignage que l’accusation compte présenter lors d’un futur procès.

« Une machination de nature privée »

Le procureur spécial ne s’arrête pas là. « Le cœur de la machination était de nature privée. Il a largement utilisé des acteurs privés et les structures de sa campagne pour tenter d’inverser les résultats de l’élection et a agi à titre privé en tant que candidat », conclut-il.

L’ex-président et actuel candidat républicain a réagi à cette publication dans une série de messages outrés sur son réseau Truth Social, dénonçant un document « truffé de faussetés » et accusant l’administration démocrate sortante d'« ingérence électorale ». Désormais, Donald Trump doit compter sur une victoire en novembre. En effet, s’il était de nouveau élu, il pourrait, une fois investi en janvier 2025, ordonner l’arrêt des poursuites fédérales à son encontre.

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