Guerre en Ukraine : « Mauvaise nouvelle » pour l’aide à Kiev et nouvelles sanctions pour 400 entités russesSportuneBébés et MamansMinutes Maison
Vous avez raté les derniers événements sur la ? fait le point pour vous tous les soirs. Entre les déclarations fortes, les avancées sur le front et le bilan des combats, voici l’essentiel de ce vendredi, 912e jour du conflit.
Le fait du jour
Des frappes russes ont provoqué la mort de huit civils dans quatre régions de l’est et du sud de l’Ukraine, ont annoncé vendredi les autorités ukrainiennes. Selon les autorités locales, deux personnes ont été tuées vendredi dans une frappe dans la région frontalière de Soumy (nord-est), en face de celle de Koursk en Russie, où l’Ukraine mène une offensive d’une ampleur sans précédent depuis plus de deux semaines.
Quatre civils ont aussi été blessés dans cette même région, a indiqué la police ukrainienne sur son site Internet. Un peu plus à l’est, deux civils ont péri dans une localité de la région de Kharkiv, a annoncé son gouverneur Oleg Synegoubov sur Telegram. Un autre corps a été « retiré des décombres », a-t-il détaillé le même jour en évoquant une attaque ayant eu lieu plus tôt dans la semaine sur une autre localité.
Le chiffre du jour
400. Les Etats-Unis ont annoncé une nouvelle série de sanctions visant 400 entités et individus, en Russie et dans d’autres pays, parmi lesquels une soixantaine d’entreprises technologiques de la défense, dont « les produits et services permettant à la Russie de soutenir son effort de guerre » en Ukraine.
Les sanctions visent en particulier les entreprises technologiques impliquées dans « le soutien et le développement de l’industrie de défense russe », notamment celles participant au développement et à la modernisation de son arsenal, mais aussi « l’automatisation, la robotique, la surveillance en ligne, l’Internet des objets et l’intelligence artificielle (IA) ». Elles ciblent également des entreprises impliquées dans le secteur financier et fournissant des logiciels et des solutions technologiques aux banques du pays. Il s’agit enfin de limiter un peu plus l’accès russe aux minéraux stratégiques et au secteur minier, en particulier pour le fer, l’acier et le charbon.
La phrase du jour
« Nous nous sommes tenus à l’écart de la guerre avec beaucoup de conviction. Cela ne signifie pas que nous étions indifférents. Nous sommes résolument favorables à la paix. (…) Quelle que soit l’aide requise d’un point de vue humanitaire, l’Inde sera toujours à vos côtés et se surpassera pour vous soutenir » »
Tels sont les mots du indien Narendra Modi qui, ce vendredi, a réitéré son appel à un règlement pacifique du conflit en Ukraine lors d’une visite à Kiev, décrite comme « très symbolique et historique » par son hôte, le président ukrainien Volodymyr Zelensky. La visite de Modi, dont le pays entretient traditionnellement d’excellentes relations avec Moscou, intervient à un moment où un règlement diplomatique semble difficile entre la Russie et l’Ukraine, deux ans et demi après le début de l’invasion à grande échelle.
La tendance du jour
Le chef de la diplomatie de l’Union européenne (UE), Josep Borrell, a qualifié vendredi de « très inquiétante » et de « mauvaise nouvelle » la décision de Berlin de réduire de moitié l’an prochain son aide militaire à l’Ukraine. Josep Borrell, qui participait à un colloque à Santander (nord de l’Espagne) et s’exprimait en , a souligné « qu’en termes absolus, l’Allemagne fait énormément » pour aider l’Ukraine à résister à l’invasion de la Russie et que « pour l’instant », ce que fait l’UE dans ce domaine « est fait principalement par l’Allemagne ». Par conséquent, la prochaine réduction de l’aide de Berlin à Kiev est « très inquiétante », a-t-il assuré. « C’est une mauvaise nouvelle. »
Deuxième contributeur à l’effort militaire de Kiev après les États-Unis, et donc premier contributeur européen, le gouvernement allemand du chancelier Olaf Scholz, en quête d’économies budgétaires, a décidé la semaine dernière de réduire de moitié l’an prochain la somme qu’il alloue aux aides militaires bilatérales destinées à l’Ukraine. Scholz a certes tenté de rassurer Kiev lundi en affirmant que Berlin « est et reste le premier soutien de l’Ukraine en », mais il n’est visiblement pas parvenu à faire disparaître l’inquiétude provoquée par la décision de son gouvernement. Josep Borrell a notamment insisté sur le fait que cette décision était « très inquiétante » parce qu’elle concernait le principal soutien européen à Kiev. « Dans la pratique, le pays qui soutient le plus l’Ukraine, en termes absolus, c’est l’. De loin. Beaucoup, beaucoup plus que la France », a-t-il insisté.
Parallèlement, la candidate démocrate Kamala Harris a promis jeudi qu’elle se tiendrait « fermement aux côtés de l’Ukraine et de nos alliés de l’ » et ne ferait pas « ami-ami avec les dictateurs », si elle était élue présidente des en novembre, dans une attaque directe contre Donald Trump.
« Je ne ferai pas ami ami avec des tyrans et des dictateurs comme Kim Jong-un, qui soutiennent Trump, car ils savent qu’il est facile à manipuler avec des flatteries et des faveurs, ils savent qu’il ne fera pas rendre des comptes aux autocrates car il veut lui-même être un autocrate », a-t-elle lancé lors de son discours d’investiture à la convention démocrate.