Guerre en Ukraine : Attaque pétrolière en Crimée et Américains condamnés en Russie au 957e jour du conflitSportuneBébés et MamansMinutes Maison

Vous avez raté les derniers événements sur la  ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Entre les déclarations fortes, les avancées sur le front et le bilan des combats, voici l’essentiel de ce lundi, 957e jour de la guerre.

Le fait du jour

L’armée ukrainienne a affirmé lundi avoir frappé pendant la nuit « le plus gros » terminal pétrolier de Féodossia, à l’est de la , cette péninsule ukrainienne annexée par en 2014. Les autorités russes ont confirmé un incendie sur le site pétrolier, sans en nommer la cause. Des vidéos en ligne montrent au moins deux grosses colonnes de fumée noire s’élever dans le ciel. L’attaque a été effectuée à l’aide « de missiles », a ajouté l’armée

L’Ukraine a multiplié les attaques sur des sites énergétiques russes ces derniers mois pour perturber la logistique des forces armées de Moscou qui occupent près de 20 % du territoire ukrainien.

En parallèle, la Russie a revendiqué ce lundi la prise d’un nouveau village dans l’est de l’Ukraine. Kiev est à la peine sur ce front depuis plus d’un an et voit notamment les forces russes se rapprocher de Pokrovsk, ville clé pour la logistique de l’armée ukrainienne.

Les forces de Moscou continuent de grignoter du terrain presque quotidiennement face à des Ukrainiens moins bien armés et moins nombreux.

La déclaration du jour

« Cette rencontre est d’une grande importance, à la fois pour discuter des questions bilatérales et, bien sûr, de l’aggravation dramatique de la situation au Proche-Orient. » »

Les paroles sont signées du conseiller présidentiel russe Iouri Ouchakov. Ce proche de Vladimir Poutine évoque ce lundi l’entretien que le président de la Russie aura vendredi avec son homologue iranien et allié Massoud Pezeshkian au cours d’un déplacement au , en pleine intensification de la . L’Iran est aussi accusé par les Occidentaux d’avoir fourni des drones d’attaque Shahed et des missiles de courte portée à la Russie, fournissant ainsi une aide à l’armée russe en Ukraine. Téhéran rejette ces accusations.

Le chiffre du jour

7. Années de prison, c’est la peine à laquelle la justice russe a condamné ce lundi un Américain de 72 ans, Stephen Hubbard, accusé d’avoir été un « mercenaire » au service de l’Ukraine, détenu en secret pendant plus de deux ans et jugé de manière expéditive à huis clos.

Ce même jour, un tribunal de la ville de Voronej, a prononcé une peine de sept ans et un mois de prison à l’encontre d’un autre Américain, Robert Gilman, qui purgeait déjà une peine de trois ans et demi de détention.

Washington accuse Moscou d’incarcérer ses ressortissants pour pouvoir ensuite les échanger contre des agents russes détenus en Occident.

Le cas de Stephen Hubbard, parfois prénommé Stefan dans les médias russes, est unique, car il avait été fait prisonnier en Ukraine le 2 avril 2022, au début de l’offensive russe, mais ce n’est que le 27 septembre 2024 que a rendu public sa détention, à l’occasion du premier jour de son procès. Selon les médias d’Etat russes, il aurait reconnu les faits reprochés. Aucune indication sur ses conditions de détention n’a été rendue publique.

La tendance

Les services de sécurité russes (FSB) ont annoncé lundi l’ouverture d’une nouvelle enquête contre des journalistes étrangers pour avoir franchi « illégalement » la frontière russe depuis l’Ukraine afin de réaliser des reportages dans la partie occupée de la région de Koursk.

Les poursuites visent la journaliste britannique Catherine Norris Trent, qui travaille pour la chaîne de télévision française , et le journaliste suisse Kurt Pelda, correspondant pour le média suisse CH Media, selon un communiqué du FSB.

Les deux journalistes sont accusés par les autorités russes d’avoir « franchi illégalement la frontière dans la région de Koursk ». L’armée ukrainienne avait lancé une offensive surprise dans cette région frontalière le 6 août, la première d’une armée étrangère en Russie depuis la Seconde Guerre mondiale.

Les forces russes ont depuis engagé une contre-offensive et disent avoir repris du terrain. Dans ce contexte, la annonce régulièrement l’ouverture d’enquêtes contre les journalistes étrangers s’étant rendus dans la zone occupée, et une douzaine de journalistes sont visés à ce jour par des accusations de ce type.

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