Inde : Après la mort de leur fils, les parents récupèrent son sperme pour concevoir un enfantSportuneBébés et MamansMinutes Maison
Une décision historique. Après la mort d’un homme de 30 ans d’un du sang en 2020 à (), ses ont reçu, après quatre ans de bataille juridique, le droit de récupérer l’échantillon de de leur fils. Le couple souhaite désormais utiliser une pour donner à un petit-enfant qu’ils élèveront, rapporte la .
Sur conseil des , le jeune patient avait fait congeler son sperme avant de commencer sa . Après sa mort, l’hôpital avait refusé de donner l’échantillon aux parents, estimant qu’ils n’étaient pas les héritiers logiques de ce bien. Les autorités avaient, elles, estimé que la loi sur la procréation assistée ne pouvait servir dans ce cas.
« Nous allons pouvoir récupérer notre fils »
Les parents avaient alors saisi la Haute Cour de Delhi pour obtenir gain de cause. Et c’est ce qui s’est passé le 4 octobre. « En vertu du droit indien, rien n’interdit la reproduction posthume », a déclaré la juge, soulignant que le trentenaire décédé n’avait pas d’enfant ou d’épouse, ce qui faisait de ses parents ses successeurs légaux.
« Nous avons été très malchanceux, nous avons perdu notre fils », a déclaré la mère. « Mais le tribunal nous a fait un cadeau très précieux. Nous allons maintenant pouvoir récupérer notre fils. » À l’audience, les deux sexagénaires se sont engagés à élever l’enfant. S’ils venaient à décéder, les sœurs du trentenaire prendront le relais. La mère porteuse a déjà été choisie au sein de la famille.
Des décisions de justice similaires ont été rendues en Inde, aux États-Unis ou encore en Israël ces dernières années. Mais il n’existe pas de consensus international sur la question. Même en cas de loi, elle concerne le plus souvent la procréation posthume issue d’un conjoint, et non d’un parent. En France, cette pratique est interdite même avec un consentement écrit de la personne décédée.