Mohamed Al-Fayed accusé de viols : Plus de 200 femmes négocient un accord avec l’enseigne HarrodsSportuneBébés et MamansMinutes Maison
Depuis la diffusion, le 19 septembre, du documentaire Al-Fayed : un prédateur chez Harrods par la , plus de 200 femmes accusant , l’ancien propriétaire du grand magasin londonien, de violences sexuelles, ont entamé des négociations pour un accord à l’amiable avec Harrods. L’information a été confirmée à l’AFP par la célèbre l’enseigne.
Les accusations sont très nombreuses et remontent jusqu’à 1977. Parmi les femmes ayant pris contact avec la BBC après la diffusion du documentaire, 37 travaillaient à à l’époque. Certaines plaignantes étaient mêmes mineures au moment des faits. Au moins cinq femmes ont affirmé avoir été violées par Mohamed Al-Fayed, tandis que d’autres parlent de harcèlement et d’agressions sexuelles.
Une gouvernante recrutée comme « jouet sexuel »
Une femme, âgée de 19 ans à l’époque des faits, raconte avoir été recrutée en 1985 comme gouvernante pour la résidence de Mohamed Al-Fayed dans le sud-est de l’Angleterre, avant de comprendre qu’elle devait servir de « jouet sexuel » pour le milliardaire, l’accusant ainsi de viol et de séquestration.
L’équipe d’avocats Justice for Harrods Survivors, qui représente actuellement 71 femmes dans le cadre de ces procédures, a également mis en avant des « preuves crédibles d’agressions sexuelles dans d’autres propriétés et entreprises de Mohamed Al-Fayed », notamment au Fulham Football Club, que l’homme d’affaires avait acheté en 1997.
Des « litiges » déjà réglés en 2023
D’autres femmes affirment avoir été victimes d’abus sexuels alors qu’elles travaillaient au Ritz de Paris, hôtel de luxe dont Al-Fayed était également propriétaire. Mais avant même les récentes révélations de la BBC, Harrods avait déjà « réglé » plusieurs litiges en 2023 concernant des accusations de comportements sexuels répréhensibles de la part de Mohamed Al-Fayed.
L’homme d’affaires, décédé en août 2023 à l’âge de 94 ans, échappe à toute poursuite pénale du fait de sa mort. Cependant, les négociations pour des compensations civiles se poursuivent pour les femmes qui disent avoir été victimes d’abus.