Moyen-Orient : Des centaines de roquettes, Etat d’urgence… le point sur l’attaque massive du Hezbollah contre IsraëlSportuneBébés et MamansMinutes Maison
Alors que le contexte sur place est déjà particulièrement tendu, les armes parlent massivement depuis ce dimanche matin au Moyen-Orient. L’armée israélienne a annoncé mener des frappes au après avoir détecté des préparatifs du pour « des attaques de grande envergure » contre . Le mouvement armé chiite a pour sa part affirmé avoir lancé des centaines de drones et de roquettes vers son ennemi.
L’armée israélienne a indiqué sur X que le Hezbollah avait tiré « plus de 150 projectiles depuis le Liban vers Israël » ce dimanche matin. Le Premier ministre israélien a annoncé la réunion du cabinet de sécurité.
Le Hezbollah cible des casernes
L’allié du Hamas palestinien a quant à lui affirmé avoir « entamé une attaque aérienne à l’aide d’un grand nombre de drones » contre Israël, et notamment contre une « importante cible militaire » qu’il n’a pas identifiée. « Le nombre de roquettes Katioucha lancées jusqu’à présent s’élève à plus de 320 », a écrit le Hezbollah dans un autre communiqué, disant avoir pris pour cible onze bases et casernes israéliennes.
Par précaution, le ministre de la Défense Yoav Gallant a décrété l’état d’urgence sur tout le territoire d’Israël pour 48 heures à partir de ce dimanche 6 heures, se disant « convaincu qu’il existe une forte probabilité qu’une attaque soit menée contre la population civile également dans les autres zones du pays ».
Ces affrontements ont éclaté en pleines négociations au Caire visant à instaurer une trêve dans la guerre dans la bande de . Celle-ci a été déclenchée par une attaque sans précédent en territoire israélien le 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien Hamas.
Le Pentagone prêt « à soutenir » la défense d’Israël
Les échanges de tirs entre Israël et le Hezbollah, mouvement soutenu par l’Iran, sont quasiment quotidiens depuis le début de la guerre à Gaza. Depuis plusieurs semaines, la communauté internationale met d’ailleurs en garde contre un possible débordement régional du conflit. Surtout depuis la mort d’un chef militaire du Hezbollah fin juillet, tué par une frappe israélienne au Liban, et celle à Téhéran de l’ex-chef du Hamas, attribuée à Israël par l’. Le Hezbollah et Téhéran ont promis de riposter.
Le président américain Joe Biden « suit attentivement les événements », a en outre indiqué un porte-parole du Conseil de sécurité nationale, Sean Savett. Un porte-Parole du Pentagone a quant à lui affirmé que les Etats-Unis étaient « prêts à soutenir » la défense d’Israël.
Depuis octobre, les violences entre Israël et le Hezbollah ont fait plus de 600 morts au Liban, principalement des combattants du mouvement chiite mais également au moins 131 civils. En Israël et sur le plateau du Golan syrien occupé, 23 militaires et 26 civils ont péri dans ces violences, selon les autorités israéliennes.