Election américaine 2024 : Trump s’en prend à nouveau aux migrants, Harris tente encore de séduire les électeurs modérésSportuneBébés et MamansMinutes Maison
a de nouveau intensifié sa rhétorique anti-immigration, promettant lors d’un meeting au que son retour à la Maison Blanche marquerait la « libération » d’une « Amérique occupée ».
S’adressant à une foule enthousiaste à Aurora, une petite ville qu’il présente comme un symbole de la criminalité liée à l’immigration, l’ancien président a déclaré : « Aujourd’hui, l’Amérique est connue dans le monde entier comme l’Amérique occupée. Nous sommes occupés par une force criminelle. » Il a ajouté que le 5 novembre, date de , « sera le jour de la libération de ».
Stratégie de séduction vers l’électorat conservateur
Ce discours, axé quasi exclusivement sur l’immigration, s’inscrit dans la stratégie de Donald Trump pour séduire l’électorat conservateur en s’attaquant à la gestion de la frontière par l’administration Biden-Harris. Il a notamment accusé sa rivale, la vice-présidente , d’être responsable de l’arrivée de criminels étrangers. « Kamala Harris est une criminelle, qui a importé une armée d’étrangers illégaux membres de gangs et de migrants criminels des donjons du tiers-monde », a-t-il fustigé.
Il a également affirmé qu'« ici, nous en avons l’exemple le plus éclatant », faisant référence à une vidéo controversée d’Aurora montrant des Latino-Américains armés forçant des appartements, largement partagée dans la sphère trumpiste. Le maire d’Aurora, Mike Coffman, a vivement contesté cette description, rappelant que seuls quelques incidents isolés avaient été exagérés dans les médias. Le maire a qu’« Aurora est une ville très sûre ».
Kamala Harris cible les électeurs modérés
Le ton extrême de Donald Trump contraste avec la stratégie de Kamala Harris. Vendredi, la vice-présidente faisait campagne en Arizona, un autre Etat clé, où elle cherche à séduire les électeurs centristes et républicains modérés. Elle a encore répété sa promesse que si elle était élue, elle inclurait des républicains dans son gouvernement et créerait un conseil mixte à la Maison Blanche. « J’aime les bonnes idées d’où qu’elles viennent ! » a-t-elle lancé sous les applaudissements.
Dans les sondages, les deux candidats restent au coude-à-coude, notamment dans les sept « swing states » qui décideront du résultat de l’élection. Pour renforcer son attrait auprès des électeurs, la vice-présidente a aussi décidé de mobiliser les poids lourds du Parti démocrate, notamment Barack Obama, qui fera campagne prochainement en Arizona et au Nevada. Un autre ancien président démocrate, Bill Clinton, va lui faire campagne en Géorgie.
De son côté, Donald Trump poursuit sa campagne agressive en ciblant non seulement les Etats-clés comme le Nevada et l’Arizona, mais aussi des bastions démocrates. Il prévoit un meeting, samedi, à Coachella, en Californie, avant de tenir un grand rassemblement au Madison Square Garden à New York, à la fin du mois.