Michigan : L’État condamné à verser 13 millions de dollars après un exercice de sécurité terrifiant dans un hôpitalSportuneBébés et MamansMinutes Maison

L’effet de surprise n’a pas toujours que du bon. Le 4 octobre dernier, l’État du Michigan () a été condamné par la justice à verser 13 millions de dollars à près de 200 personnes et à leurs avocats, rapporte .

Le tribunal a en effet reconnu un préjudice moral important après qu’un exercice non annoncé d’intrusion armée dans le centre Hawthorn, un psychiatrique pour enfants situé près de Detroit, a causé une vague de panique le 21 décembre 2022.

Une intervention armée

« L’État a reconnu qu’il s’agissait d’une très mauvaise décision qui a porté préjudice à de nombreuses personnes », a déclaré l’avocate Robin Wagner ce mardi. Le jour des faits, un message avait été diffusé sur les haut-parleurs de l’établissement. Il affirmait que deux individus armés se trouvaient à l’intérieur de cet hôpital géré par l’État et que des avaient été tirés.

Un qui a aussitôt suscité l’affolement au sein de l’hôpital. « Les gens se cachaient sous leur bureau. Ils barricadaient les portes, essayant de trouver un moyen de protéger les enfants. C’était terrifiant », a poursuivi l’avocate des victimes.

Sur place, nombre de personnes ont appelé la . Cette dernière ne sachant pas non plus qu’il s’agissait d’un exercice, les autorités sont intervenues armées et munies de gilets pare-balles. Fort heureusement, les deux personnes chargées de jouer les tireurs ont simplement été capturées.

Plus d’une centaine d’indemnisations

Au total, 50 vont être indemnisés à hauteur de 60.000 dollars (environ 55.000 euros) chacun et 90 membres du personnel recevront en moyenne 50.000 dollars (46.000 euros) par personne. En fonction des résultats de l’examen de traumatologie, environ 25 personnes bénéficieront également d’indemnisations plus faibles. Les avocats toucheront quant à eux plus de 3 millions de dollars.

Dès 2023, le de la Santé et des services sociaux du Michigan avait estimé que l’hôpital aurait dû procéder préalablement à une « analyse de la vulnérabilité aux risques » avant de mener cet exercice. Selon sa porte-parole, l’établissement travaillait avec la police à l’amélioration de la formation aux intrusions actives. Il a depuis été fermé pour des raisons indépendantes de cette affaire.

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