Election américaine 2024 : Harris s’éloigne de Biden, Trump adore les FIV… Le recap de la semaineSportuneBébés et MamansMinutes Maison

A moins de vingt jours de l’échéance, le sprint final est lancé dans la course à la . Le 5 novembre, les Américains vont élire leur prochain président avec, face à face, un ex-président – – et une vice-présidente – .

Vous avez manqué les dernières infos de ce combat final ? Pas de panique, 20 Minutes est là pour vous résumer tout ça dans son « This is America » !

L’info de la semaine

Pas de , de ou d’ouragan cette semaine en Amérique, mais une tendance claire : la est très (très très) serrée. Donald Trump a refait son retard dans les swing states où il était distancé (voir plus bas notre point sur les sondages). Dos-à-dos, les deux adversaires sont donc forcés de prendre des risques. C’est notamment , pourtant le jardin médiatique préféré de Donald Trump. Face au journaliste Bret Baier et au cours d’un échange musclé, la vice-présidente a notamment tenté de prendre ses distances avec , à qui elle a repris le flambeau démocrate cet été. Promis, une potentielle présidence Harris ne sera pas une « continuation » du mandat Biden. « Je représente une nouvelle génération de leaders », argue-t-elle.

Donald Trump, lui, a tenté de (voir notre punchline de la semaine ci-dessous), loin d’être un allié pour lui. Mais chassez le naturel, il revient au galop : ses dernières sorties ont été autant d’occasions de répéter sa ligne radicale, dénonçant l'« ennemi de l’intérieur » aux Etats-Unis et les « tarés d’extrême gauche ». Sur le plan économique, même ambiance : « Les droits de douane sont la plus belle expression du dictionnaire. »

La punchline de la semaine

« Je suis le père de la fécondation in vitro. » »

Donald Trump qui sort une punchline, rien de nouveau sous le soleil de Mar-a-Lago ? Certes, mais celle-ci n’est vraiment pas passée inaperçue outre-Atlantique. Le républicain était l’invité mercredi du « Faulkner Focus », un talk de Fox News, devant un public exclusivement féminin (mais acquis à sa cause, c’est Fox News). Et le voici donc annonçant être le « père de la FIV » - sans explication - répétant le soutien du parti républicain à ce procédé.

Donald Trump enchaîne ensuite avec une anecdote, expliquant avoir été briefé sur la question en février dernier par Katie Britt, une sénatrice républicaine. Au téléphone, il lui a demandé : « Explique-moi très rapidement la FIV. Et en deux minutes, j’avais compris. » Un père qui pige vite, donc.

Que disent les sondages ?

Direction le pour deux enseignements. D’une part, l’avance de Kamala Harris au niveau national n’a pas bougé. Elle était de 2,4 pts le 10 octobre, elle est de 2,4 pts six jours plus tard.

Par contre, la bataille fait rage comme jamais dans , où Donald Trump revient centimètre après centimètre. Il est en tête en Arizona (+ 1,6 pt), en Géorgie (+ 1 pt) et en Caroline du Nord (+ 0,5 pt). Et il a comblé son retard dans les quatre autres Etats-clés. Kamala Harris mène ainsi d’un souffle dans le Michigan (+ 0,7 pt contre + 2,7 au plus haut en septembre), le Nevada (+ 0,6 contre + 1,5 en septembre), en Pennsylvanie (+ 0,6 contre + 1,7) et dans le Wisconsin (+ 0,6 contre + 3,2).

On devrait s’en foutre, mais non

Happy birthday, Kamala ! Ce dimanche, la démocrate va fêter son 60e anniversaire. On ne sait pas encore s’il y aura une petite fiesta, quelle sera la recette du gâteau ou la couleur des bougies. Mais une chose est sûre : la native d’Oakland veut tourner ce (jeune) âge à son avantage, (comme il a pu le faire contre Joe Biden).

Le républicain a près de vingt ans de plus (78), et Kamala Harris a tiré sur cette ficelle ces derniers jours. Emettant des doutes sur la santé de son adversaire, elle a notamment déclaré : « Lui et son équipe ne veulent pas que le peuple américain voie vraiment ce qu’il fait et sache s’il est ou non […] apte à remplir les fonctions de président des États-Unis. » C’est cadeau.

A l’agenda

Si vous êtes supporter de Donald Trump, rendez-vous ce vendredi à Detroit, dans le Michigan. Sinon samedi à Latrobe, en Pennsylvanie. Plus tard, mercredi, il sera à Duluth, Géorgie. Et le gros morceau sera dans une semaine, le samedi 27, avec son meeting au Madison Square Garden de New York.

Côté Kamala Harris, on le disait plus haut, elle fêtera dimanche son anniversaire, mais elle risque fort d’être dans l’avion à ce moment-là. Avant, ce vendredi, elle va visiter elle aussi le Michigan : Grand Rapids puis Oakland County. Et mardi, ce sera l’ex-président à Madison, dans le Wisconsin, pour lui prêter main-forte.

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