Belgique : Plus de 500 personnes veulent être débaptisées après des déclarations du pape FrançoisSportuneBébés et MamansMinutes Maison
Du 26 au 29 septembre, le p était en visite en . Un passage durant lequel il a tenu des discours sur l’ et les femmes qui n’ont pas plu de l’autre côté de la frontière. Ce mercredi 16 octobre 2024, plus de 520 personnes ont adressé une lettre ouverte aux autorités catholiques du pays pour les dénoncer et demander à être débaptisées, rapporte la .
Parmi les propos polémiques, le souverain pontife avait qualifié la dépénalisation partielle de l’interruption volontaire de grossesse () en Belgique de « loi meurtrière », estimant même que les qui pratiquent l’IVG étaient des « tueurs à gage ».
Une position jugée « réductrice »
Lors d’une visite à l’ catholique de Louvain (UCLouvain), le pape François avait cette fois évoqué la condition féminine d’une manière qui a fortement déplu à la direction de l’établissement. « Ce qui caractérise la femme, ce qui est féminin, n’est pas déterminé par les idéologies. La dignité est garantie par une loi originelle, inscrite dans la chair. La femme reste une femme. C’est moche quand la femme veut faire l’homme », selon des propos rapportés par .
« On déplore réellement sa position réductrice et très conservatrice sur la place des femmes dans la société » a réagi la rectrice de l’université, rappelant ensuite la « lutte acharnée » de la faculté contre les et sexuelles. « Certaines parties de son discours par rapport à la place des femmes dans la société, voire dans l’, nous semblent vraiment très conservatrices et trop par rapport à ce que nous voulons défendre comme valeur », avait-elle déploré.
Un appel à la débaptisation
L’ensemble de ces propos a poussé l’ancien délégué général aux droits de l’, Bernard De Vos à appeler à la débaptisation en guise de contestation, début octobre. Au total, 524 personnes ont suivi le mouvement, ce mercredi.