Pakistan : Deux bus plongent dans des ravins faisant au moins 36 mortsSportuneBébés et MamansMinutes Maison
L’insécurité routière endeuille le . Deux accidents de bus ont fait au moins 36 morts, dont 12 pèlerins pakistanais qui avaient été refoulés à la frontière avec l’, ont indiqué dimanche des responsables des secours et de la police.
Les 24 passagers d’un autocar sont morts après la chute du véhicule dans un ravin près de la ville d’Azad Pattan, dans le nord du pays, située sur la frontière entre la province du Pendjab et du Cachemire administré par le Pakistan.
« C’est la fin du monde pour ma famille »
« J’ai perdu trois membres de ma famille », a déploré Tara Zafar, qui s’est rendu à l’hôpital après avoir été informé de l’accident. Son père, sa sœur et un neveu de un an figurent parmi les victimes. « C’est la fin du monde pour ma famille ».
Un autre accident de car aux circonstances similaires a tué douze pèlerins pakistanais après que leur véhicule a plongé dans un ravin dimanche matin sur une route du Baloutchistan, dans le Sud-Ouest. Ils avaient auparavant été empêchés d’entrer en Iran.
« Il s’agit d’un tronçon de route particulièrement dangereux, avec de nombreux virages et lacets. Le chauffeur était en excès de vitesse et le bus est tombé dans un profond ravin », a expliqué Aslam Bangulzai, un responsable de la police qui s’est rendu sur les lieux. L’accident s’est produit dans une zone montagneuse, à une centaine de kilomètres de la ville la plus proche, Uthal, et à 500 kilomètres de la ville frontalière iranienne de Pishin.
Des accidents récurrents
« Le bus transportait des pèlerins en route pour Arbaïn (un important pèlerinage chiite en ), mais il a été refoulé à la frontière iranienne à cause de problèmes avec leurs papiers », a déclaré Hamood Ur Rehman, un haut fonctionnaire de la ville de Gwadar, dans le Baloutchistan. Une grue de l’armée a dû être utilisée pour remonter l’épave du véhicule.
La mortalité au volant est particulièrement élevée au Pakistan, entre mauvais état des routes, réglementation laxiste et conduite dangereuse. Les autocars y sont souvent remplis jusqu’à la limite de leurs capacités et le port de la ceinture de sécurité n’est pas un réflexe répandu. Les accidents de la route impliquant un seul véhicule sont fréquents.