Election américaine 2024 : A quinze jours du scrutin, la course entre Harris et Trump est vraiment serréeSportuneBébés et MamansMinutes Maison

A quinze jours de l’, la confrontation entre Kamala Harris et Donald Trump est de plus en plus virulente. Lundi, les deux rivaux poursuivaient leurs efforts de campagne dans des Etats clés, se rendant en Caroline du Nord, récemment frappée par un ouragan dévastateur, tandis que tente toujours de séduire les conservateurs modérés.

Kamala Harris fait campagne dans les swing states du Michigan, de la et du . Surtout, elle bénéficie d’un soutien financier considérable. Selon des chiffres officiels, son équipe de campagne a dépensé 270 millions de dollars en septembre, un montant impressionnant comparé aux 78 millions dépensés par son adversaire. Depuis juillet, Kamala Harris a récolté plus d’un milliard de dollars, un record jamais atteint pour une campagne présidentielle en un seul trimestre.

Les candidats au coude-à-coude

Cependant, cet avantage financier ne semble pas se traduire dans les intentions de vote. Les derniers sondages, publiés par le New York Times, montrent que dans les sept swing states pour l’élection (Pennsylvanie, Michigan, Wisconsin, , , et Caroline du Nord), les deux candidats sont toujours au coude-à-coude. Un sondage réalisé par le Washington Post auprès de 5.000 électeurs dans ces Etats montre que 47 % des sondés prévoient de voter pour Kamala Harris et 47 % pour Donald Trump.

Kamala Harris redouble d’efforts pour convaincre les conservateurs modérés. Elle est ainsi soutenue par Liz Cheney, ancienne et opposante à Donald Trump. Liz Cheney a affirmé que soutenir Kamala Harris n’avait pas été « un choix difficile à faire, a-t-elle dit ajoutant je sais à quelle vitesse les démocraties peuvent s’effondrer ». De son côté, Kamala Harris insiste sur la nécessité de « tourner la page » de l’ère Trump, déclarant que la domination de celui-ci sur la politique américaine depuis 2016 a divisé le pays et épuisé ses habitants. « Nous devons nous retrouver », a-t-elle ajouté.

Donald Trump en Caroline du Nord

Pendant ce temps, Donald Trump poursuit sa campagne en Caroline du Nord, un Etat touché de plein fouet par l’ouragan Hélène, la deuxième tempête la plus meurtrière à frapper les Etats-Unis en plus d’un demi-siècle. Sur place, l’ex-président n’a pas hésité à critiquer l’administration Biden et sa gestion des secours. S’exprimant devant des monceaux de débris, il a accusé l’agence fédérale de gestion des catastrophes (FEMA) de dépenser ses crédits pour « les migrants illégaux », une déclaration jugée mensongère par de nombreux observateurs.

En s’adressant à ses partisans, il a encore durci le ton contre la démocrate. « Elle n’est pas qualifiée pour se présenter », a-t-il déclarant et la qualifiant de « menace pour la démocratie ». Lors d’un meeting en Pennsylvanie, il a vivement attaqué la vice-présidente : « Tu es une vice-présidente de merde, la pire. Tu es virée. Dégage d’ici », a-t-il lancé.

Les deux adversaires se rendent coup pour coup

De son côté, la vice-présidente n’a pas hésité à répondre aux attaques virulentes de son adversaire. Elle a souligné que le comportement de Donald Trump « avilit » la fonction présidentielle, dénonçant son style de campagne basé sur les insultes et les divisions. Elle cherche ainsi à maintenir une image de rassembleuse face à un Donald Trump qu’elle décrit comme ayant épuisé les Américains par ses années de gouvernance.

Donald Trump, quant à lui, continue de cultiver son image d’homme du peuple. Durant le week-end, il a multiplié les gestes symboliques en posant avec des ouvriers casqués lors de visites sur des chantiers et en jouant les serveurs dans un McDonald’s, cherchant ainsi à séduire les classes populaires.

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