Election américaine 2024 : « Dérangé », en quête de « pouvoir absolu », Kamala Harris se lâche contre Donald TrumpSportuneBébés et MamansMinutes Maison
Alors que la fait rage, a intensifié ses attaques contre , le qualifiant d’être « de plus en plus dérangé » et affirmant qu’il cherche à obtenir « un pouvoir absolu ». Lors d’une allocution surprise ajoutée à son agenda avant un déplacement en , elle a dénoncé l’attitude de l’ancien président et mis en garde les électeurs sur les dangers que son retour à la représenterait pour la démocratie.
« Il est profondément troublant et incroyablement dangereux que Donald Trump invoque Adolf Hitler », a déclaré la vice-présidente, faisant référence aux propos récents de John Kelly, ancien chef de cabinet de Trump. Selon John Kelly, Donald Trump aurait un jour loué certaines actions d’Adolf Hitler, affirmant que le avait « fait de bonnes choses ». Kamala Harris a qualifié ces révélations de « preuve supplémentaire » de la menace que représente l’ex-président. « Nous savons maintenant qui est vraiment Donald Trump », a-t-elle ajouté.
Les accusations de John Kelly
Le général à la retraite John Kelly, qui a été chef de cabinet de Trump de juillet 2017 à janvier 2019, a livré cette semaine une série d’interviews dans lesquelles il critique sévèrement son ancien patron. Kelly a décrit Trump comme un dirigeant « dictatorial » et « fasciste », une figure autoritaire qui manque d’empathie, selon une interview accordée au .
John Kelly, la plus haute personnalité de l’administration Trump à s’être retournée publiquement contre lui, a affirmé que l’ex-président « correspond certainement à la définition générale de fasciste, sans aucun doute ». Il a également dénoncé l’attitude de Donald Trump envers les soldats handicapés ou morts au combat, rappelant que l’ancien président avait à plusieurs reprises dénigré ces individus. Selon Kelly, Trump a fréquemment exprimé son admiration pour des régimes autoritaires et des dictateurs.
La réponse des partisans de Donald Trump
En réponse aux déclarations de John Kelly, l’équipe de campagne de Donald Trump a fermement nié les accusations. Steven Cheung, porte-parole de la campagne, a affirmé que Kelly avait « inventé ses histoires » et s’était « ridiculisé ». « Le président Trump a toujours honoré le service et le sacrifice de tous nos militaires », a déclaré Cheung dans un communiqué relayé par plusieurs médias.
Lors d’une réunion publique organisée par Univision, Donald Trump a minimisé les critiques venant de ses anciens collaborateurs, affirmant qu’un « petit nombre » de ses anciens responsables avaient pris publiquement position contre lui. Il a également dénigré John Kelly et d’autres personnalités comme Mark Esper, ancien secrétaire à la Défense, et John Bolton, ancien conseiller à la sécurité nationale, qui se sont tous deux distanciés de l’ex-président depuis leur départ de son administration.