Guerre en Ukraine : Des preuves de la présence bien encombrante de soldats nord-coréens en RussieSportuneBébés et MamansMinutes Maison

Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en  ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Entre les déclarations fortes, les avancées sur le front et le bilan des combats, voici l’essentiel de ce mercredi, 973e jour de la guerre.

Le fait du jour

La rumeur enflait depuis quelques jours. Cette fois, les Etats-Unis et l’Otan disent détenir des « preuves » formelles que des se trouvent bien en pour « s’entraîner ». « Qu’est-ce qu’ils font exactement ? Cela reste à voir », indique le ministre américain de la Défense Lloyd Austin. Et d’ajouter : « S’ils sont cobelligérants, s’ils ont l’intention de participer à cette guerre au nom de la Russie, c’est une question très, très grave. »

« On ne sait pas quelle serait leur mission, ni s’ils vont aller se battre en Ukraine », atteste sous couvert d’anonymat un haut responsable américain, qui entrevoit « un indice du désarroi croissant » de . « La Russie subit des pertes énormes tous les jours sur le champ de bataille », argumente-t-il. « Si ces troupes étaient destinées à combattre en Ukraine, cela marquerait une escalade significative du soutien de la à la guerre illégale de la Russie », estime de son côté, une porte-parole de l’Otan.

Jusqu’alors, Washington et ses alliés s’étaient montrés extrêmement prudents. Selon Séoul, premier pays à alerter sur le sujet, la Corée du Nord aurait récemment envoyé 1.500 soldats supplémentaires en Russie, portant leur total à 3.000. Elle s’attend même à un déploiement de 12.000 soldats au total.

La déclaration du jour

« Le sommet des Brics, que la Russie avait l’intention d’utiliser pour diviser le monde, a démontré une fois de plus que la majorité du monde reste du côté de l’Ukraine. » »

Le ministre des Affaires étrangères ukrainien s’est félicité ce mercredi que les pays participant au sommet des Brics* - dont la Chine et le Brésil - n’aient pas affiché un soutien massif en faveur de Vladimir Poutine. Dans une déclaration commune, les Brics ont mis en garde sur une possible extension mondiale du conflit.

Le président chinois Xi Jinping, a lui énoncé trois principes : « pas d’extension du champ de bataille » en Ukraine, « pas d’escalade des combats » et « pas de provocation de la part de l’une ou l’autre partie, afin d’apaiser la situation le plus rapidement possible ». La veille, le Premier ministre indien Narendra Modi avait exprimé son soutien aux efforts pour « restaurer rapidement la paix et la stabilité ».

Ces appels à la paix et aux pourparlers ne répondent toutefois pas au souhait de l’Union européenne, qui les a exhortés à demander à Vladimir Poutine de « mettre immédiatement un terme » à la guerre.

Le chiffre du jour

20 milliards. Soit la somme en dollars que les Etats-Unis envisagent de prêter à l’Ukraine et qui proviendrait des intérêts des avoirs russes gelés. Cette aide, à la fois « économique et militaire », transitera par la Banque mondiale, via un fonds « soumis à de solides mesures de responsabilité et de transparence ».

Concernant l’aide militaire, « nous avons besoin de l’autorisation du Congrès pour augmenter le montant du financement militaire étranger que nous pouvons fournir à l’Ukraine, et aussi pour apporter certains changements techniques », a indiqué Daleep Singh, le conseiller adjoint à la sécurité nationale de la Maison-Blanche pour l’économie internationale.

La tendance du jour

Le Royaume-Uni et l’ envoient un message à Poutine. Les deux pays ont signé mercredi un accord de défense présenté comme « historique » afin de renforcer leur coopération, en particulier sur le flanc oriental de l’Otan. En résumé, il prévoit que les deux armées s’entraîneront plus souvent ensemble.

« Nous partageons les mêmes menaces », a expliqué le ministre britannique de la Défense John Healey, évoquant notamment l’invasion russe de l’Ukraine. Cet accord « envoie un signal à nos adversaires : nous dissuaderons et nous nous défendrons contre toute agression », insiste-t-il. « Face à la politique de division et de destruction de Vladimir Poutine, nous proposons autre chose : de la solidarité, de la confiance », appuie son homologue allemand.

*acronyme de Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud.

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