Etats-Unis : Influencée par Netflix, la justice ouvre la voie à une libération conditionnelle des frères MenendezSportuneBébés et MamansMinutes Maison
Le procureur de , George Gascon, a annoncé jeudi la réouverture de l’affaire d’, les deux frères célèbres pour le meurtre de leurs parents en 1989. Cela ouvre ainsi la voie à une possible libération conditionnelle. Lyle et Erik Menendez avaient admis avoir tué leurs parents, affirmant avoir subi des abus sexuels pendant des années de la part de leur père.
George Gascon a indiqué que le parquet demanderait à un juge de réexaminer la condamnation des frères Menendez, les rendant potentiellement « éligibles à une libération conditionnelle ». « La Cour doit être d’accord avec ma conclusion qu’ils méritent d’obtenir une autre peine ».
Le contexte du mouvement MeToo
Le procureur de Los Angeles a reconnu que la série de Monstres : L’histoire de Lyle et Erik Menendez avait influencé la décision de reconsidérer le cas des deux frères dans le contexte du mouvement #MeToo, qui a changé la perception des . « Je pense que souvent, pour des raisons culturelles, nous ne croyons pas les victimes d’agressions sexuelles, qu’il s’agisse de femmes ou d’hommes », a-t-il expliqué.
Jeudi, certains membres ont salué la « compassion » du procureur George Gascon. « Nous savons que cette décision n’a pas été facile à prendre, mais c’est la bonne », a estimé la cousine des deux frères, Karen VanderMolen. Le réexamen de leur cas « nous donne à tous l’espoir que la vérité sera enfin entendue et qu’Erik et Lyle pourront commencer à guérir des horreurs de leur passé », a-t-elle ajouté.
En 2023, Lyle et Erik Menendez avaient d’ailleurs déjà demandé une audience après que le chanteur Roy Rosselló avait lui aussi accusé leur père d’abus sexuels. Plus récemment, plusieurs célébrités, dont Kim Kardashian, avaient appelé à leur libération.
Une frénésie médiatique à l’époque
Le meurtre de José et Mary Louise Menendez dans leur maison de Beverly Hills avait provoqué une frénésie médiatique aux Etats-Unis. A l’époque, le procès des deux frères, âgés de 18 et 21 ans au moment des faits, avait été retransmis à la télévision, un phénomène nouveau.
En 1996, après un deuxième procès, Lyle et Erik avaient été condamnés à la perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle, les procureurs affirmant qu’ils avaient tué leurs parents pour hériter de leur fortune de 14 millions de dollars. Le juge avait alors refusé de prendre en compte plusieurs éléments relatifs aux accusations d’abus sexuels formulées par les frères.