Iran : Une attaque djihadiste fait 10 morts parmi des policiersSportuneBébés et MamansMinutes Maison
L’ est endeuillé par le terrorisme. Au moins dix policiers ont été tués samedi dans une attaque revendiquée par un groupe djihadiste dans une zone frontalière du et de l’.
« Dix individus ont été tués lors d’un commis dans le comté de Taftan contre des voitures de police », ont rapporté les agences locales Mehr et Tasnim, sans préciser le mode opératoire des assaillants. Citant un communiqué des forces de l’ordre, l’agence officielle Irna a pour sa part évoqué la mort de « dix personnels (de police) dans deux unités de patrouille » lors d’une « embuscade ».
Arrestation de l’un des assaillants
Il s’agit de l’une des attaques les plus meurtrières survenues ces derniers mois au Sistan-Baloutchistan, une région située à quelque 1.200 kilomètres au sud-est de la capitale Téhéran. Le groupe djihadiste sunnite Jaish al-Adl (« Armée de la Justice » en arabe), basé au Pakistan et actif dans cette zone, a revendiqué l’attaque sur la messagerie Telegram. Irna a en outre fait état de l’arrestation de l’un des assaillants par « les unités antiterroristes de la police » dans « une opération à grande échelle ».
Le Sistan-Baloutchistan, qui partage une longue frontière poreuse avec le Pakistan et l’Afghanistan, est l’une des parties les plus pauvres d’Iran. La région abrite une importante population de la minorité ethnique baloutche, qui pratique l’islam sunnite en contraste avec la branche chiite prédominante dans le pays.
Un groupe classé terroriste par Téhéran et Washington
Des affrontements récurrents y opposent les forces de sécurité iraniennes, à des rebelles de la minorité baloutche, des groupes sunnites radicaux, ainsi que des trafiquants de drogue.
Formé en 2012, le groupe Jaish al-Adl est à l’origine ces derniers mois de plusieurs attaques dans le secteur. Il est considéré comme une « organisation terroriste » par Téhéran ainsi que par les . L’Iran et le Pakistan s’accusent en outre fréquemment de permettre à des groupes rebelles d’opérer à partir de leurs territoires respectifs pour lancer des attaques.