Election américaine 2024 : Traitée de « droguée » par Trump, Harris reçoit le soutien de Michelle ObamaSportuneBébés et MamansMinutes Maison
Alors que la présidentielle américaine s’annonce particulièrement serrée, a mis samedi toutes ses forces dans la campagne afin d’aider . Lors d’un meeting au côté de la démocrate, elle a ainsi exprimé sa « peur réelle » de voir reprendre la Maison-Blanche.
Les deux candidats, au coude-à-coude dans les sondages à quelques jours du vote du 5 novembre, sont retournés samedi dans les Etats clés où ils multiplient meetings et rencontres. La défense des droits des femmes pour Kamala Harris, l’économie et l’immigration pour Donald Trump : chacun d’eux a mis l’accent sur des thèmes porteurs.
Les « peurs » de Michelle Obama
« Tous mes espoirs concernant Kamala s’accompagnent également d’une véritable peur, peur pour notre pays, peur pour nos enfants, peur de ce qui nous attend si nous oublions les enjeux de cette élection », a lancé Michelle Obama dans un discours enflammé et résolument féministe. L’ex-Première dame, l’une des personnalités préférées des Américains, n’a pas hésité à exprimer ses frustrations : « c’est trop serré à mon goût ». « Si nous voulons aider ce pays à tourner la page de la politique de la haine et de la division, nous ne pouvons pas rester assis à nous plaindre », a-t-elle ajouté.
La présence de Michelle Obama est venue couronner une semaine où Kamala Harris s’est appuyée sur une flopée de célébrités : Lizzo et Usher le week-end dernier, Bruce Springsteen et jeudi, vendredi pour un meeting centré sur le droit à l’avortement. « Nous sommes à un moment crucial de l’histoire », a estimé Kimberly Whittaker, qui était dans la salle et décrit Michelle Obama comme un « modèle ».
Trump juge Harris « trop bête »
De son côté, Donald Trump a une fois de plus multiplié les attaques tous azimuts contre sa rivale et a assuré être l’unique rempart contre le déclin supposé de la première puissance mondiale. « Cette personne ne peut pas être présidente. Elle est trop faible et trop bête pour représenter l’Amérique sur la scène internationale », a-t-il déclaré dans le Michigan, ajoutant même que c’était « une droguée ». « Pouvez-vous imaginer qu’elle traite avec le président chinois ou russe ? Personne ne la respecte, personne ne la prend au sérieux ».
Ce dimanche, l’ancien président sera dans un lieu mythique. Il va en effet organiser un grand rassemblement dans la légendaire salle du Madison Square Garden de New York, où il entend prononcer un réquisitoire contre Kamala Harris, synonyme du chaos pour lui. Plus de 38 millions d’Américains sur les 244 millions appelés aux urnes ont déjà fait leur choix via le vote anticipé.