Bolivie : L’ancien président, Evo Morales, assure avoir échappé de justesse à un attentat ce dimancheSportuneBébés et MamansMinutes Maison
«Heureusement, aujourd’hui, nous sommes en vie. » , a affirmé ce dimanche que « des hommes encagoulés » avaient tiré des coups de feu contre son véhicule et blessé son chauffeur, à Cochabamba, dans le centre du pays. « La voiture avec laquelle je suis arrivé a reçu 14 balles. Moi, ça m’a surpris. […] Ce sont des hommes encagoulés qui ont tiré […]. Evo », a-t-il déclaré dans un entretien avec la station de radio Kawsachun Coca.
Le président Luis Arce « a détruit la et maintenant il veut éliminer notre mouvement en en finissant avec la vie d’Evo. On va voir comment on va se préparer […]. Un état de siège est en marche », a-t-il aussi lancé. Dans une vidéo diffusée par la radio, on peut voir trois trous dans le pare-brise d’une camionnette où Evo Morales est assis sur le siège passager, vraisemblablement dus aux coups de feu. Le chauffeur a du sang sur la tête et une femme lui demande de « se dépêcher ».
« La seule chose qu’ils veulent vraiment, c’est assassiner Evo Morales »
« Nous avons aussi des images selon lesquelles, après ce qui s’est passé, un hélicoptère de l’aéroport de Chimoré (à Cochabamba) emmène six personnes […]. Nous ne savons pas s’il s’agit de militaires ou de policiers mais la seule chose qu’ils veulent vraiment, c’est assassiner Evo Morales », a déclaré Anyelo Céspedes, un député proche de l’ancien président.
Evo Morales estime être victime d’une « persécution judiciaire » orchestrée par le gouvernement de Luis Arce, son ex-allié et désormais rival pour la candidature du parti au pouvoir à la présidentielle de 2025.