Election américaine 2024 : Harris dénonce un Trump « obsédé par la vengeance » et « rongé par le ressentiment »SportuneBébés et MamansMinutes Maison

A sept jours de l’élection présidentielle américaine, a prononcé mardi un discours solennel à , là même où avait galvanisé ses partisans avant l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021. Face à une foule estimée à plus de 75.000 personnes, selon son équipe de campagne, rassemblée sous haute sécurité, la vice-présidente a pris la parole depuis une scène ornée de drapeaux américains et de grands panneaux affichant le mot « Liberté ».

Elle s’est adressée au public avec en arrière-plan les imposantes colonnes de la , et a mis en garde contre les risques posés par un éventuel retour de Donald Trump au pouvoir, dénonçant l’attitude de l’ancien président.

« Un pouvoir sans limite »

Dès le début de son intervention, Kamala Harris a attaqué Donald Trump sur son obsession pour , le qualifiant d’« instable, obsédé par la vengeance, rongé par le ressentiment ». Elle a exhorté les électeurs américains à envisager un avenir différent. « Il est temps de tourner la page », a-t-elle affirmé en faisant un appel clair à abandonner l’ère Donald Trump pour protéger les valeurs fondamentales de la démocratie américaine.

Son discours, empreint de gravité, visait clairement à renforcer son image et celle de l’administration Biden. Elle s’est ainsi posée comme défenseure d’une démocratie en péril face à ce qu’elle perçoit comme une menace représentée par Donald Trump.

Un climat tendu à une semaine du scrutin

Cette intervention s’est déroulée dans un climat de campagne tendu, marqué par des craintes de violences et une atmosphère de polarisation extrême dans un pays où les Américains ne se comprennent plus vraiment. Sans oublier des sondages qui annoncent un résultat très serré entre les deux candidats.

De son côté, Donald Trump, lors d’un rassemblement en Pennsylvanie, a réitéré ses critiques virulentes envers l’immigration, déclarant que les Etats-Unis étaient devenus une « poubelle » . « Personne ne peut vouloir de ça. Comment gagner une élection avec ça ? Vous ne pouvez gagner qu’en trichant, avec cette situation », a-t-il lancé, accusant implicitement les démocrates de favoriser un chaos migratoire pour influencer les résultats électoraux.

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