Royaume-Uni : elle reçoit un test ADN comme cadeau d’anniversaire et découvre qu’elle a été échangée à la maternitéSportuneBébés et MamansMinutes Maison

Deux Britanniques ont découvert grâce à des tests qu’elles ont vécu au sein d’une famille qui n’était pas la leur. Elles ont été échangées à la naissance en 1967 dans un hôpital des West Midlands. Il s’agit du premier cas documenté de bébés échangés à la naissance au , rapporte la vendredi.

En 2020, une des femmes a reçu un test ADN pour son . Il a démontré qu’elle n’a aucun lien avec le lieu de naissance de ses parents et a révélé une connexion génétique avec un cousin germain qu’elle ne connaissait pas. Un an plus tard, elle a reçu un étrange message : un homme prétendait être son frère. A 2021, ce dernier a reçu un test ADN. Il a appris que celle qu’il pensait être sa sœur ne l’était pas, contrairement à cette quinquagénaire dont il n’avait jamais entendu parler.

Elle rencontre sa vraie famille

En réalité, les deux femmes étaient nées au même moment en 1967 et dans le même hôpital des West Midlands. Les deux bébés avaient été échangés à la naissance. À l’époque, les maternités utilisaient encore des étiquettes et pancartes manuscrites pour identifier les nourrissons. Les deux enfants ont certainement été malencontreusement échangés après avoir passé la nuit à la pouponnière. Dans l’excitation du moment, personne n’a posé de questions.

À la suite de ces révélations, frère et sœur ont fait le choix de se rencontrer. Leur mère est toujours en vie et a donc pu rencontrer sa véritable fille biologique. « Oh mon Dieu, j’ai tes yeux ! Nous avons les mêmes yeux », s’est-elle exclamée à leur rencontre. Elles ont tissé des liens forts et sont parties en vacances ensemble. « Nous sommes très proches », a-t-elle exprimé, regrettant néanmoins tout le temps qui leur a été enlevé. La quinquagénaire a par ailleurs découvert que son acte de naissance était erroné et qu’elle était née un jour plus tôt.

Une « erreur épouvantable »

La seconde femme n’a pas eu la même chance. Elle n’a pas pu rencontrer sa mère biologique car elle est décédée début 2024. Ses relations avec la famille qui l’a élevée ont depuis été chamboulées.

Le National Health Service (NHS), le système de santé britannique, a reconnu sa responsabilité dans cette affaire, parlant d’une « erreur épouvantable ». Une indemnisation devrait leur être accordée.