Floride : La justice refuse de reporter l’exécution d’un homme atteint de la maladie de ParkinsonSportuneBébés et MamansMinutes Maison
Un Américain de 57 ans a été pour avoir tué et violé une femme de 21 ans et enlevé et tué le frère de cette dernière, âgé de 18 ans, alors qu’ils campaient en Floride () en 1994. Alors qu’il doit être exécuté par injection létale dans la nuit de jeudi à vendredi, l’homme a fait appel devant la Cour suprême des États-Unis pour obtenir la suspension de cette décision. Il a mis en avant le fait qu’il est atteint de la maladie de Parkinson, rapporte .
Dans sa demande, le condamné a expliqué qu’en raison de cette pathologie neurodégénérative progressive, les produits devant être utilisés pour le tuer risquaient de lui causer d’importantes douleurs ainsi que des souffrances « inutiles ». Ses tremblements « affecteront le placement des lignes intraveineuses nécessaires pour procéder à une exécution par injection létale », ont affirmé du condamné.
Une démarche trop tardive
Ils ont jugé « impossible pour la Floride de procéder à [l'] exécution de manière sûre et humaine ». La procureure générale de Floride Ashley Moody a fait savoir qu’elle ne souhaitait pas donner suite aux demandes de la défense. La magistrate a répondu ce mardi que le condamné « savait depuis au moins sept ans qu’il souffrait de symptômes de la maladie de Parkinson, mais il a attendu jusqu’à ce que son arrêt de mort soit signé pour déposer une plainte contre l’injection létale qui lui était appliquée ».
Le gouverneur Ron DeSantis avait signé le mandat d’exécution le 29 juillet dernier. Le quinquagénaire avait formulé une autre demande de suspension d’exécution par le passé. Cette fois, il avait alors évoqué des maltraitances qu’il aurait subies dans une maison de correction gérée par l’État lorsqu’il était mineur. Si l’établissement concerné est bien connu pour avoir battu, violé et même tué certains enfants sur plusieurs décennies, sa requête avait également été rejetée par la Cour suprême de Floride ce vendredi.