Guerre en Ukraine : Kiev table sur l’arrestation de Poutine et le retour d’un « Jedi » du côté de KourskSportuneBébés et MamansMinutes Maison
Vous avez raté les derniers événements sur la ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Entre les déclarations fortes, les avancées sur le front et le bilan des combats, voici l’essentiel de ce vendredi, 919e jour du conflit.
Le fait du jour
Et si était arrêté mardi lors de sa visite en ? L’hypothèse a surgi jeudi quand le Kremlin a annoncé ce voyage officiel. Pourquoi ? Pour la bonne raison que ce pays est membre de la (CPI) et donc censé appliquer le mandat d’arrêt international qu’elle a émis en mars 2023 à l’égard du « Tsar » qu’elle soupçonne de « déportations illégales » d’enfants ukrainiens. Il n’en fallait pas plus pour faire « rêver » Kiev qui s’est engouffré dans la brèche ce vendredi. « Nous appelons les autorités mongoles à exécuter le mandat d’arrêt international obligatoire et à transférer [Vladimir] Poutine à la Cour pénale internationale de La Haye », a déclaré le ministère ukrainien dans un communiqué.
Mais, évidemment, Moscou est en mode « même pas peur ». « Il n’y a pas d’inquiétude » à ce sujet pour le Kremlin, a assuré son porte-parole Dmitri Peskov. « Nous avons un excellent dialogue avec nos amis mongols. […] Bien entendu, tous les aspects de la visite ont été soigneusement préparés », a-t-il ajouté, sans donner davantage de détails. Une affaire à suivre…
Le chiffre du jour
3. Le nombre de villages dont le ministère russe de la Défense a revendiqué la conquête ce vendredi, dans l’est de l’Ukraine où les troupes de Moscou continuent d’avancer face à celles de Kiev, en infériorité numérique et logistique. Les trois localités mentionnées sont Novojelanné et Kostiantynivka, dans la région de Donetsk, et Synkivka, dans la région de Kharkiv.
Le village de Novojelanné est situé à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Pokrovsk, une ville importante, cible depuis plusieurs semaines des troupes russes qui s’en rapprochent de plus en plus. avait reconnu mardi que la situation était « extrêmement difficile » dans cette zone.
La phrase du jour
« Les ministres [de l’UE] se sont mis d’accord pour porter à 75.000 soldats l’objectif de formation de troupes ukrainiennes. » »
Cette annonce a été faite vendredi soir par le chef de la diplomatie européenne, à l’issue d’une réunion des ministres des Affaires étrangères à Bruxelles. L’objectif initial de l’ était de former 60.000 soldats ukrainiens en 2024, il est donc sérieusement revu à la hausse.
En revanche, les Vingt-Sept n’ont pas trouvé d’accord pour officiellement envoyer des instructeurs directement sur le sol ukrainien. Si la France est pour, d’autres pays, comme la Hongrie, s’y opposent, craignant une escalade avec Moscou. « Nous avons décidé de faire cette formation aussi près que possible de la frontière ukrainienne, mais pas sur le sol ukrainien », a donc précisé Josep Borrell.
La tendance du jour
Le Kremlin a rappelé des mercenaires basés au Burkina Faso pour défendre la région russe de Koursk, théâtre depuis le 6 août d’une incursion surprise des troupes ukrainiennes. C’est le fameux « Jedi », le patron très tatoué de cette unité de paramilitaires russes, qui a confirmé l’information en personne à l’AFP lors d’un entretien via Telegram.
Viktor Yermolaev de son vrai nom, le commandant de cette brigade baptisée « Bear », a indiqué qu’une partie de ses effectifs avaient dû aller se battre en Russie. « Nous avons vu que [les Ukrainiens] avaient choisi la guerre », a-t-il expliqué. « La guerre, c’est notre métier […]. Il n’y a pas plus grand honneur pour un combattant russe que de défendre la mère patrie. »
Selon diverses estimations, une centaine de mercenaires des Bears ont quitté le Burkina sur un contingent total de 300 hommes.