Présidentielle américaine 2024 : Kamala Harris promet de soutenir financièrement la création de petites entreprisesSportuneBébés et MamansMinutes Maison
Les jours passent et dévoile progressivement son programme de candidate à l’. Mardi, en déplacement dans le New Hampshire (nord-est), elle a assuré qu’elle soutiendrait la création de petites entreprises.
Se présentant comme la candidate des classes moyennes, Kamala Harris s’oppose directement à qu’elle accuse de choyer les riches et les multinationales. Elle promet donc de multiplier par dix le crédit d’impôt à la création de petites entreprises en le portant de 5.000 à 50.000 dollars, selon un responsable de son équipe de campagne.
Objectif : 25 millions de nouvelles petites entreprises
Selon cette même source, ce nouveau crédit d’impôt permettrait de couvrir le coût moyen de création d’une petite entreprise, estimé aujourd’hui à 40.000 dollars aux Etats-Unis. En cas de victoire à la présidentielle, elle se fixera pour objectif d’atteindre 25 millions de nouvelles petites entreprises créées en quatre ans.
Depuis la c de Chicago, en août, Kamala Harris ne cesse de mettre en avant son programme économique en direction des classes moyennes. Elle a ainsi annoncé sa volonté de consacrer des fonds pour favoriser le pouvoir d’achat des familles (crédit d’impôt à la naissance) et en partie pour mieux encadrer les prix des médicaments. Le positionnement de la candidate démocrate avait fait bondir Donald Trump. Ce dernier lui avait alors reproché d’avoir .
Des mesures qui séduisent les classes moyennes
Ces mesures en direction des classes moyennes et défavorisées semblent trouver un écho favorable auprès des électeurs à petits revenus (moins de 20.000 dollars par an). Mardi, un sondage de l’université de Suffolk publié mardi par USA Today, a révélé que Kamala Harris récolte 48 % des intentions de vote à l’échelle nationale, contre 43 % à son rival Donald Trump.
Cette enquête d’opinion a surtout montré que la candidate démocrate récoltait 58 % d’intentions de vote auprès de ces électeurs à faibles revenus contre 35 % pour le républicain. Il ne fait aucun doute que ces questions économiques seront au cœur du débat télévisé qui aura lieu le 10 septembre sur ABC News.