Venezuela : En pleine crise politique, Maduro décrète « Noël anticipé le 1er octobre »SportuneBébés et MamansMinutes Maison

a trouvé un moyen pour détourner les regards de sa population de la crise politique en cours au . Le chef de l’Etat, dont la réélection est contestée par l’opposition qui revendique la victoire, a avancé la date de lancement des festivités de Noël au 1er octobre.

« En votre hommage, en gratitude envers vous, je vais décréter un Noël anticipé le 1er octobre », a-t-il déclaré lundi lors de son émission télévisée, soit trois mois de festivités. Auparavant, il avait dit célébrer la « paix » instaurée dans le pays après les « attaques criminelles » contre son gouvernement. « Noël commence le 1er octobre pour tout le monde. Noël est arrivé avec la paix, le bonheur et la sécurité », a-t-il déclaré.

Bras de fer sur les procès-verbaux des bureaux de vote

Nicolás Maduro est coutumier du fait, l’année dernière il avait déjà avancé le début des festivités de Noël au 1er novembre, et avait déjà « lancé » Noël en octobre 2019 et 2020.

Cette année, le président annonce l’avancement de la date du début des festivités (avec décorations notamment) alors que le pays est toujours plongé dans une crise post-électorale. Le président socialiste, dont la victoire a été validée par la Cour suprême le 22 août, a été proclamé vainqueur avec 52 % des voix par le Conseil national électoral qui n’a pas rendu publics les procès-verbaux des bureaux de vote, se disant victime d’un piratage informatique. Une telle attaque est jugée peu crédible par l’opposition et de nombreux observateurs, qui y voient une manœuvre du pouvoir pour éviter de divulguer le décompte exact.

Pression de Washington

Selon l’opposition, qui a publié les procès-verbaux fournis par ses scrutateurs, Edmundo Gonzalez Urrutia a obtenu plus de 60 % des voix. Lundi, la justice a lancé un mandat d’arrêt à son encontre notamment dans le cadre d’enquêtes pour « désobéissance aux lois », « conspiration », « usurpation de fonctions » et « sabotage ».

Une grande partie de la communauté internationale, États-Unis en tête, ne reconnaît pas la réélection de Nicolás Maduro, à la tête du pays depuis 2013.

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