Michel Barnier Premier ministre : Les ONG environnementales réclament la fin des errementsSportuneBébés et MamansMinutes Maison

De nombreuses ont réagi à la nomination de au poste de Premier ministre. Elles ont, pour la plupart, estimé que son arrivée est une opportunité de remettre « l’écologie au cœur de l’agenda gouvernemental » et de relancer des dossiers cruciaux tels que le plan d’adaptation au changement climatique et la stratégie bas carbone. Elles mettent notamment en avant son expérience en tant que de 1993 à 1995.

Pour Générations futures, sa nomination doit marquer un « changement de cap » après le gouvernement de . L’ONG appelle ainsi à « tourner la page des errements » et à renforcer l’action écologique. De son côté, Véronique Andrieux, directrice générale du , déplore que, depuis la dissolution de l’Assemblée nationale, « l’écologie a été la grande absente » des débats, malgré l’urgence climatique et la perte de biodiversité.

Relancer les crédits pour l’action environnementale

Directeur exécutif de l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri), Sébastien Treyer a estimé qu’une « première bonne décision » serait d’annuler les réductions de crédits du fonds vert et de l’, découvertes dans les derniers documents budgétaires du gouvernement démissionnaire. Il insiste aussi sur l’urgence de cette mesure pour relancer l’action environnementale.

Pour Benoît Leguet, directeur de l’Institut de l’économie pour le climat (I4CE), il est également essentiel que le nouveau Premier ministre travaille à « la construction et la présentation d’un projet de loi de finances compatible avec la poursuite de la planification écologique » et qu’il propose « une stratégie pluriannuelle de financement de la transition écologique » au Parlement.

« Un intérêt sincère » pour l’écologie

Greenpeace a reconnu chez Michel Barnier « un intérêt sincère pour les problématiques environnementales », rappelant certaines de ses actions passées, telles que la loi Barnier qui a inscrit le principe du pollueur-payeur dans la loi, ou la mise en place d’un fonds d’aides pour les collectivités victimes de catastrophes naturelles.

Générations futures a également rappelé que, lorsqu’il était ministre de l’Agriculture (2007-2009), Michel Barnier a su « résister aux pressions, notamment celles de la FNSEA » pendant les négociations du Grenelle de l’environnement, sur les pesticides, entre autres, ce qui a permis aux ONG de prendre part aux discussions. Allain Bougrain-Dubourg, président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), a loué son « courage, son autorité et son sens de l’intérêt général » durant son passage au gouvernement.

Certaines ONG doutent et attendent de voir

Cependant, certains experts et ONG ont exprimé des doutes quant à sa capacité à faire de l’écologie une priorité. Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France, a voulu nuancer la position de l’ONG estimant que « les espoirs de mettre la justice sociale et environnementale en haut du calendrier politique sont bien minces » avec Michel Barnier à la tête du gouvernement.

Morgane Créach, directrice du Réseau Action Climat, partage cette crainte, affirmant que Michel Barnier « ne s’est pas illustré ces dernières années en ardent défenseur de l’écologie » et qu’il est à craindre qu’il ne fasse pas de la transition écologique une priorité. Malgré ces réserves, la nomination de Michel Barnier reste perçue comme une opportunité de remettre l’écologie au centre des préoccupations.

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