Michel Barnier Premier ministre : Solutions, priorités, piques.. Ce qu’il faut retenir du premier discours à MatignonSportuneBébés et MamansMinutes Maison
Il a promis « des changements et des ruptures »., nouveau Premier ministre, est le nouveau locataire de . L’ancien négociateur du , âgé , a prononcé ce jeudi, en fin d’après-midi, son tout premier discours à ce poste lors de la passation de pouvoir avec . Mais que retenir de ce discours ? 20 Minutes fait le point pour vous.
Un désir de dialoguer et d'« écouter »
Michel Barnier a expliqué vouloir « trouver des solutions avec tous ceux qui voudront résoudre les difficultés nombreuses et profondes du pays ». Il a insisté sur le « tous ceux », évoquant en filigrane le qui ne s’est pas opposé à sa nomination, alors que l’homme de 73 ans n’a pas soutenu le barrage républicain lors des dernières législatives.
Pour parvenir à ces « solutions », il a estimé qu’il « faudra beaucoup d’écoute » et « du respect à l’égard de toutes les forces politiques qui sont représentées », un nouveau clin d’œil au . Le nouveau locataire de Matignon a d’ailleurs cité sa mère, tout comme Gabriel Attal quelques minutes plus tôt : « Le sectarisme est une preuve de faiblesse. Quand on est sectaire, c’est qu’on n’est pas sûr de ses idées. »
Une pique (ou deux) à Gabriel Attal
Le discours de son prédécesseur a duré une vingtaine de minutes. Gabriel Attal n’a pas hésité à marteler tous les projets de loi qu’il n’a pas pu mener à terme à cause de la dissolution de l’, une décision qu’Emmanuel Macron a prise sans le consulter. L’ancien Premier ministre a rabâché à son successeur que tel ou tel dossier était désormais « sur [son] bureau ».
Michel Barnier a repris le micro en lançant « je peux dire quelques mots, maintenant ? » Il a ensuite ironisé sur son jeune prédécesseur qui venait de lui « donner des enseignements » sur son passage à qui « n’a duré que huit mois ». Michel Barnier a assuré vouloir « reprendre » certains des « projets de loi restés en suspens » et y « ajouter [sa] propre valeur ajoutée ».
« L’école restera la priorité »
Alors que Gabriel Attal l’avait enjoint à « continuer de faire de l’école une priorité absolue », Michel Barnier a assuré qu’elle restera « la priorité du gouvernement ». Il a ensuite évoqué ses autres chantiers principaux : « l’accès aux services publics », « la sécurité au quotidien », « la maîtrise de l’immigration », ainsi que le travail et le pouvoir d’achat.
« Il s’agira de répondre, autant que nous le pourrons, aux défis, aux colères, aux souffrances, au sentiment d’abandon, d’injustice », a-t-il expliqué, évoquant sa volonté de « davantage agir que parler » et de « dire la vérité » sur « la dette financière et écologique qui pèse déjà lourdement sur les épaules de nos enfants ». En tout cas, il y aura « des changements » mais aussi « des ruptures », a assuré Michel Barnier qui promet d’aborder « cette nouvelle page qui s’ouvre avec beaucoup d’humilité ».