Gouvernement Michel Barnier : Au Havre, Emmanuel Macron évoque une « ère nouvelle » avec un Parlement fragmentéSportuneBébés et MamansMinutes Maison
En visite au , jeudi soir, pour les commémorations de la libération de la ville, a évoqué une « ère nouvelle » avec un Parlement fragmenté, affirmant « espérer » que « les compromis se tisseront » entre les différentes forces politiques dans la constitution d’un gouvernement.
« On a une ère nouvelle avec un qui représente la France dans sa diversité et qui va supposer des compromis. C’est au gouvernement de porter des projets, de faire passer des textes de loi, mais aussi d’administrer. Le président a ses compétences propres », a expliqué le président de la République aux côtés d’, le maire de la ville et leader du groupe .
« Au contact de nos compatriotes »
Interrogé sur son rôle dans cette période inédite, notamment vis-à-vis du , le chef de l’Etat a affirmé. « Je tiens le rôle que j’ai toujours tenu, en étant au contact de nos compatriotes. » « Après, c’est dans la durée, dans la pratique que les choses vont se faire naturellement. Mais j’espère aussi que les compromis se tisseront pour le pays parce que c’est ce dont on a besoin », a-t-il ajouté.
Il a en revanche refusé de s’exprimer sur sa relation avec Michel Barnier, issu des et qu’il a nommé à , affirmant se tenir à la même « ligne » depuis sept ans vis-à-vis du chef du gouvernement. « C’est comme ça que le bon fonctionnement des institutions se passe et que la France peut être bien présidée et bien gouvernée », s’est-il justifié.
Signe d’ouverture sur une évolution du mode de scrutin
« On travaille dans une intimité, une confiance, mais on ne livre pas les choses à tout le monde dehors », a-t-il poursuivi. « Il travaille, il écoute, il concerte et il va bâtir », a-t-il dit au sujet de Michel Barnier, qui a entamé une série de consultations avec les différents partis politiques représentés au Parlement, en se rendant notamment jeudi aux journées parlementaires des Républicains en Haute-Savoie.
Le chef de l’Etat a enfin montré des signes d’ouverture sur la question du changement du mode de scrutin, alors que plusieurs familles politiques, comme le Rassemblement national ou au sein du Nouveau Front populaire, réclament la mise en place de la proportionnelle aux législatives. « Je pense que c’est un sujet institutionnel qui existe, qui n’est pas d’hier. Et je suis favorable à ce qu’on puisse se saisir de la question en demandant à des experts d’abord d’expliquer ce que ça veut dire, où cela irait, quel serait le schéma possible, pour que les formations politiques puissent s’exprimer dessus », a-t-il encore expliqué.