A la Fête de l'Huma, le NFP promet de « cultiver l’unité » malgré des divergencesSportuneBébés et MamansMinutes Maison
Rester unis, malgré certaines divergences assumées. Voilà le message que comptaient passer les quatre chefs de parti du Nouveau Front populaire, réunis ce samedi sur la scène de ().
« On va continuer à se battre pour préserver cette unité », s’est engagée la tête de file des écologistes Marine Tondelier, devant une agora pleine à craquer. « On le doit aux Français », a-t-elle poursuivi, avant de dénoncer « l’hypocrisie » de , qu’elle accuse d’avoir été « la plus grande complice » d’. « Évidemment qu’il faudra une candidature unique en 2027 », a affirmé Marine Tondelier.
A sa suite le socialiste Olivier Faure a indiqué qu’il plaiderait « jusqu’à la fin pour que nous puissions cultiver cette unité, nous retrouver pour l’emporter en 2027 ». « Nous devons rester unis », a lui aussi affirmé le secrétaire national du PCF , tout en reconnaissant « des différences et des nuances ».
Une procédure de destitution qui divise
Parmi elles, l’attitude vis-à-vis de la procédure de destitution du président de la république portée par la France insoumise, et dont la recevabilité sera examinée mardi par le bureau de l’Assemblée, où la gauche est majoritaire. « Il faut utiliser tous les moyens à notre disposition et la procédure de destitution est l’un de ces moyens », a affirmé le coordinateur de la France insoumise Manuel Bompard.
L’ancien président socialiste François Hollande a lui indiqué à Sud Ouest qu’il ne s’associerait « d’aucune façon », à une procédure qui « vise à remettre en cause nos institutions », recommandant de « ne pas (y) donner suite ».
« Si le NFP est précieux, c’est qu’il va de Philippe Poutou à François Hollande », a expliqué . La foule a hué , avant d’applaudir le premier secrétaire du PS Olivier Faure, malmené par ses opposants en interne, pour ne pas avoir suffisamment soutenu selon eux l’arrivée de Barnard Cazeneuve à .
Parler aux quartiers populaires, mais pas que
Manuel Bompard a aussi longuement défendu la « stratégie » de La France insoumise, mise en cause par l’ancien député LFI François Ruffin, qui a accusé le parti d’abandonner une partie des électeurs, notamment dans les milieux ruraux.
« J’assume de dire que c’est dans les quartiers populaires » que le parti a réussi à gagner du terrain, s’est-il justifié. « Est-ce que cela veut dire qu’il ne faut pas parler aux autres ? Bien sûr que non », a-t-il poursuivi.
Le chef de file de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon a été filmé le week-end dernier, lors d’une manifestation, expliquant à des militants qu’il « faut mobiliser la jeunesse et les quartiers ». « Là se trouve la masse des gens qui ont intérêt à une politique de gauche. Tout le reste, on laisse tomber, », l’entend-on dire.