A Blois, près de Valence ou à Montpellier, Lucie Castets attaque sa tournée des universités d’été

Pour beaucoup de partis, notamment à gauche, la rentrée politique passe cette année encore par les traditionnelles « universités d’été ». Et à chacune de ces étapes, la candidate du pour Matignon, , doit prononcer cette année un discours. Une prise de parole qui devrait renforcer l’attention médiatique pour ces rendez-vous programmés cette année en pleine incertitude sur la formation d’un nouveau gouvernement.

Traditionnellement, les universités d’été jouent le rôle de « sas pour la rentrée politique, c’est une manière pour les partis de prendre la main sur l’agenda médiatique », décrypte le politologue Rémi Lefebvre, qui connaît « par cœur » ce type de rendez-vous puisqu’il a lui-même milité plusieurs années au .

« Une belle vitrine, alors que les partis sont très faibles »

Pendant vingt-trois ans, de 1993 à 2015, le PS a réuni ses troupes chaque fin d’été à la Rochelle, un rendez-vous devenu un « modèle » car il accueillait un « grand nombre de militants et de journalistes et que c’était parfois le lieu d’annonces importantes », rappelle ce spécialiste. Par la suite, « on a pu croire que ce modèle allait s’effilocher, voire disparaître, mais finalement ça redevient un moment important », souligne Rémi Lefebvre, qui y voit d’ailleurs un « paradoxe », car « ça donne l’impression d’une belle vitrine, alors que les partis sont très faibles, ils n’ont jamais eu aussi peu de militants ».

En ordre dispersé, la gauche effectue donc cette semaine sa rentrée politique avec les universités d’été des Insoumis, des communistes et des Ecologistes, autant d’événements marqués par l’attente de la nomination d’un nouveau et la menace brandie par LFI de destituer Emmanuel Macron.

Dès jeudi, les Ecologistes ouvriront le bal en se réunissant à Tours pour leurs « journées d’été », avec au programme des ateliers sur « la démocratie de l’eau » ou le « fret  », et un dialogue avec l’actrice , en pointe dans le combat . Lucie Castets, star de ces rendez-vous, s’y exprimera jeudi soir aux côtés de Marine Tondelier. Vendredi soir, elle sera à Montpellier avec Fabien Roussel pour les communistes. Samedi, elle ira près de Valence rejoindre et les Insoumis. Les militants de la France insoumise (LFI) lancent leurs « Amfis » alternant « conférences, formations, concerts, ateliers, meetings ». Enfin, Lucie Castets fera une apparition le week-end suivant à Blois au « campus » des socialistes.

« L’immobilisme a duré trop longtemps »

Vendredi soir, avec , elle pourra revenir sur la rencontre plus tôt dans la journée avec Emmanuel Macron. Le convie en effet le 23 août à l’Elysée les différents chefs de partis et de groupes parlementaires pour des consultations, en vue d’enfin nommer un gouvernement, plus d’un mois après la démission de celui de Gabriel Attal.

Le NFP se rendra groupé à cette invitation et accompagné de , son choix pour la primature, dont l’Elysée a accepté la présence bien qu’elle ne soit ni parlementaire ni responsable de parti. « Nous démontrerons (à ) que les mesures portées par le NFP sont de nature à créer du consensus », a promis la candidate dans une interview à Libération, tout en assénant que « l’immobilisme a duré trop longtemps », plus d’un mois après la démission du gouvernement Attal.

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