Gouvernement Barnier : Impôts, PMA, retraites… Ce qu’il faut retenir des annonces du Premier ministreSportuneBébés et MamansMinutes Maison
La composition de son gouvernement, annoncée samedi soir, , aussi bien du côté du Parti socialiste et de La France Insoumise que du Rassemblement national. Le Premier ministre s’est exprimé dimanche soir sur le plateau du journal télévisé de France 2 pour préciser le cap politique de ce nouveau gouvernement. L’occasion de faire plusieurs annonces.
Hausse des impôts
Concernant le de la France, le Premier ministre a promis de ne « pas alourdir encore l’impôt sur l’ensemble des Français », expliquant vouloir préserver de hausses « les gens les plus modestes, les gens qui travaillent, les classes moyennes ». Mais, , a-t-il prévenu, refusant de se prononcer sur un éventuel rétablissement de l’ISF, demandé par la gauche.
IVG, mariage pour tous et PMA
Les « grandes lois » de « progrès social ou sociétal » comme celles sur l’interruption volontaire de grossesse (IVG), le mariage pour tous ou l’ (AMP ou PMA) seront « intégralement préservées », a assuré le Premier ministre Michel Barnier dimanche soir sur France 2. « Je serai un rempart pour qu’on préserve l’ensemble de ces droits acquis » en termes « de libertés, de progrès social. Il n’y a aucune ambiguïté », a-t-il déclaré au lendemain de la présentation de son gouvernement où sont entrés plusieurs ministres conservateurs. Son prédécesseur l’avait appelé un peu plus tôt à lever les doutes sur ces sujets « clairement dans sa déclaration de politique générale », prévue le 1er octobre.
Réforme des retraites
Concernant la très controversée , entrée en vigueur il y a un an et dont l’abolition est réclamée par la gauche et le Rassemblement national, le successeur de Gabriel Attal a indiqué qu’il souhaitait « prendre le temps de (l') améliorer ». « On a une loi qui prévoit un cadre financier et je pense que ce cadre financier doit être préservé », a-t-il déclaré, ajoutant toutefois qu’il allait « faire confiance aux partenaires sociaux pour améliorer cette loi, pour réformer ».
Immigration
Le Premier ministre a expliqué qu’il voulait traiter cette question « avec beaucoup plus de rigueur », mais « sans sectarisme, sans idéologie. » Interrogé par Laurent Delahousse sur d’éventuels amendements à la loi immigration, Michel Barnier a précisé : « il y aura des ruptures, beaucoup plus de fermeté mais en même temps de l’humanité ». « On va faire des choses pratiques pour maîtriser et limiter l’immigration qui devient souvent insupportable et conduit à ne pas bien accueillir ceux qu’on accueille chez nous ».
Santé mentale
Michel Barnier a annoncé qu’il souhaitait faire de la la « grande cause nationale » de l’année 2025, alors que la psychiatrie subit . Un Conseil national de la refondation (CNR) consacré à la santé mentale, très attendu, était programmé cet été mais avait été annulé après la dissolution de l’Assemblée nationale, décidée par Emmanuel Macron. Pour rappel, la grande cause nationale de 2024 est la promotion de l’activité physique et sportive. Michel Barnier a d’ailleurs assuré vouloir faire du sport « une grande ambition nationale décentralisée, partout ».
Composition du gouvernement
Le Premier ministre, qui a redit qu’il ne serait pas candidat à la présidentielle en 2027, a assuré que « dans l’intérêt du pays », « il n’y aura pas de polémique » avec Emmanuel Macron, appelant à « un esprit de compromis positif, dynamique avec le chef de l’Etat ». Mi-septembre, Michel Barnier avait estimé qu’il n’y avait « pas de domaines réservés » au président de la République, préférant évoquer des « domaines partagés ». Le Premier ministre a aussi appelé à « la cohésion » et à « la fraternité » au sein de son gouvernement, promettant des « compromis ». « On va parler dans un climat de plus grande cohésion, de plus grande fraternité », a-t-il ajouté, pour « permettre à toutes les initiatives, toutes les énergies de s’exprimer ».