Gouvernement Barnier : En restant à la Culture, Rachida Dati garde son tremplin vers la Mairie de ParisSportuneBébés et MamansMinutes Maison

Le changement de gouvernement n’aura pas eu d’impact rue de Valois. , qui veut conquérir Paris en 2026, a été reconduite samedi à la tête du ministère de la Culture dans l’équipe de .

Avant la démission du gouvernement , celle qui faisait partie des ministres les plus populaires misait sur des réformes de poids pour appuyer sa course à la , qu’elle avait « toujours en tête », selon son entourage.

Un budget en baisse

Pourtant, restrictions budgétaires et législatives anticipées obligent, la plupart des annonces et projets lancés tambour battant n’ont pas vu le jour, à l’image de la fusion de l’audiovisuel public. « Elle n’a jamais de regrets, elle voulait agir », répondait cet été l’entourage de la maire du 7e arrondissement de Paris.

Dès son arrivée à la Culture, l’ancienne garde des Sceaux, propulsée sur le devant de la scène politique par Nicolas Sarkozy en 2007, a su s’appuyer sur son credo anti-élites pour faire bouger les lignes. Elle n’a toutefois pas permis de sanctuariser le budget de son ministère, amputé de 204 millions d’euros dans le cadre du plan d’économies gouvernemental de 10 milliards, après cinq années de hausse. Et les perspectives pour 2025 ne s’annoncent pas meilleures : le budget de la culture resterait stable en valeur absolue et donc baisserait, compte tenu de l’inflation.

Elle avait en outre fait de la fusion de l’audiovisuel public son cheval de bataille, pour rendre l’ensemble « plus puissant, plus efficace », comme une sorte de « BBC à la française ». Mais cette réforme, prévue à l’horizon 2026, s’est heurtée à une grève et à un report de l’examen du projet de loi à l’Assemblée, la question du financement restant entière depuis la fin de la redevance en 2022.

Un poste conservé malgré une mise en examen

Aussi à l’aise dans une coutellerie de Dordogne qu’aux côtés de Kevin Costner au Festival de Cannes, Rachida Dati a par contre rapidement été là où on ne l’attendait pas, lançant une concertation nationale pour favoriser l’accès à la culture en milieu rural. S’en est suivi un plan, « bouclé depuis mai » et présenté in extremis le 11 juillet, prévoyant une enveloppe budgétaire de 98 millions d’euros sur trois ans, dont 18 millions d’euros acquis pour la première phase dès 2024. Il vise à simplifier la recherche de financements grâce à « un guichet unique » et s’attaque au Pass culture, à destination des 15-18 ans, qu’elle souhaite étendre. Elle a aussi promis des bibliothèques dans les HLM et donné des gages au hip-hop.

Avec Paris en ligne de mire, Rachida Dati sauve donc sa place au gouvernement. et « trafic d’influence passif par personne investie d’un mandat électif public » dans l’enquête sur des contrats noués par une filiale de Renault-Nissan, quand Carlos Ghosn en était le PDG, elle aura su garder ce véritable tremplin pour tenter de ravir le fauteuil d’Anne Hidalgo en 2026.

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