Gouvernement Barnier : Qui est Patrick Hetzel ministre de l’Enseignement supérieur et seul alsacien de l’exécutif ?SportuneBébés et MamansMinutes Maison
Il n’est pas la figure la plus connue . Loin de là. Mais Patrick Hetzel entretient la série des ministres issus de l’Alsace. Après Brigitte Klinkert et Olivier, la région est représenté depuis samedi par le natif de… Phalsbourg, en . Le sexagénaire (60 ans) a été désigné ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Qui est le député de la 7e circonscription du ? D’abord un père de deux enfants, natif donc du département voisin. Mais très vite orienté vers l’. Ses parents géraient l’hôtel-restaurant Le Cheval noir, à Sarre-Union. Il aime aussi rappeler qu’il a grandi dans une famille qui parlait « exclusivement l’alsacien » et que c’est à l’école qu’il a appris le français.
L’élève a ensuite été diplômé de l’école de commerce de Strasbourg, avant d’obtenir un doctorat en sciences de gestion à Lyon. Ville où il a ensuite enseigné, comme à Paris. Nommé recteur de l’académie de en 2005, il est encore monté en grade en 2008 en devenant directeur général pour l’enseignement supérieur. Soit le numéro deux du ministère alors conduit par .
La carrière politique de Patrick Hetzel a démarré en 2012, quand il a été investi par l’, et élu, dans la 7e circonscription du Bas-Rhin, soit dans le nord-ouest du département.
Au Palais Bourbon, il s’est distingué pour son investissement sur les questions d’éducation, proposant – sans succès – que les lycéens ou collégiens qui passent une année scolaire à l’étranger voient leur année comprise dans leur cursus, ferraillant contre les coupes dans le budget de la recherche, ou voyant dans l’instruction obligatoire à 3 ans une atteinte à la « liberté de choix des familles ».
Contre le mariage pour tous
La famille constitue l’un des autres axes de son engagement : défendant une vision traditionnelle, Patrick Hetzel a voté contre le mariage pour tous, contre la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et aux femmes seules, ou encore contre la constitutionnalisation de l’.
Pourfendeur du projet de loi sur la fin de vie présenté en avril, il s’apprêtait à batailler contre le texte, contribuant au dépôt de 549 amendements, avant que l’examen ne soit clôturé précocement par la dissolution. Malgré cette ligne conservatrice, il est régulièrement présenté comme un responsable politique « constructif », « à l’écoute », voire « humaniste » par ses adversaires.
Partisan d’une ligne droitière au sein des Républicains, il avait soutenu et lors des primaires en vue des élections présidentielles de 2017 et 2022. Le nouveau lui a bien rendu.