Gouvernement Barnier : Passe d’armes entre Yaël Braun-Pivet et Bruno RetailleauSportuneBébés et MamansMinutes Maison

Les objectifs du nouveau ministre de l’Intérieur sur l’immigration ne sont pas du goût de tout le monde. Exemple avec la présidente de l’Assemblée nationale qui a mis en garde contre un « contournement » du Parlement concernant des mesures qu’il aimerait mettre en place. « Je serai très attentive à cela. Le ne sera pas contourné. J’entends que le gouvernement respecte le Parlement dans toutes ses prérogatives et donc qu’il l’associe pour construire des politiques qu’il souhaite mener », a déclaré sur BFMTV/RMC.

« Plus que jamais, doit être au centre du jeu. Plus que jamais, l’Assemblée nationale doit être consultée en amont lorsque le gouvernement voudra mener telle ou telle politique », a-t-elle ajouté. « L’Assemblée nationale n’est jamais le problème. L’Assemblée nationale, c’est la solution », a-t-elle insisté.

L’option de la circulaire

Sur Europe 1/CNews, Bruno Retailleau a répété mardi qu’il « ne s’interdisait pas de prendre, notamment par la voie réglementaire, un certain nombre de dispositions ». « Vous en avez cité une sur la circulaire Valls [sur les régularisations]. Il peut y en avoir d’autres, par exemple sur  » aux sans-papiers, que la droite veut restreindre à une aide d’urgence, a-t-il précisé.

« Je veux voir jusqu’où on peut aller. Je ne m’interdis aucun levier. Je pense que certes, il n’y a pas de majorité à l’Assemblée, mais il y a une majorité de Français de droite et de gauche qui veulent qu’on reprenne le contrôle », a-t-il explicité un peu plus tard en marge d’une réunion du groupe au Sénat. « Il n’y a pas de contournement du Parlement, il y a la Ve République » avec une « distinction entre le domaine réglementaire et le domaine législatif », a-t-il encore répliqué.

Désaccord sur les courtes peines

Yaël Braun-Pivet, ancienne présidente de la commission des lois, a aussi mis en garde le ministre de l’Intérieur sur son idée de systématiser l’exécution des courtes peines. « Si c’est pour aller incarcérer ces personnes dans des maisons d’arrêt surpeuplées à 180 % de détention, ça ne marchera pas », a-t-elle prévenu.

A la tête de la commission des lois, la responsable politique avait plaidé pour des « prisons ouvertes ». « Ce sont des prisons à sécurité extrêmement allégées pour justement que les personnes puissent effectuer des courtes peines dans des conditions d’emprisonnement avec une vocation de réinsertion, de remise au travail, de lutte contre les addictions, pour faire en sorte que les peines soient exécutées rapidement, mais qu’elles ne soient pas dans un milieu carcéral délétère », a-t-elle expliqué.

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